Le Japon a une politique très stricte en matière de consommation et de trafic de stupéfiants. La réglementation est appliquée de manière très sévère. Depuis mon arrivée dans ce pays aucune odeur d’herbes, aucun dealer me proposant quoi que ce soit. Pourtant le climat, chaud et humide, est idéal pour ce genre de culture. Je suis persuadé qu’il y a des champs entiers cachés dans les montagnes…
J’ai abordé une fois le sujet avec un japonais. La seule fois qu’il a testé la marijuana, c’était en…Hollande ! Sinon, il m’a conseillé de me rendre au Laos ! Àen croire les sites spécialisés la marijuana au Japon est l’une des plus chères du monde. Environ 80$/gr., ce qui équivaut à un gramme de cocaïne dans l’hexagone. Les drogues de synthèse sont présentes dans certains clubs de la ville, apparemment le commerce est tenu en grande partie par les yakuzas.
Naguère les champignons hallucinogènes étaient légaux. Mais l’organisation de la coupe du monde de football en 2002 (oui, celle que l’équipe de France aimerait aussi faire oublier !) et la venue de charmants supporteurs, a fait changer la donne.
Le Japon ne se pose pas la question des drogues douces ou drogues dures, une drogue est une drogue ! Une personne qui en possède est systématiquement arrêtée et présentée devant un magistrat qui décidera de la suite. Jusqu’à présent 98% des personnes qui ont été trouvées en possession d’un produit stupéfiant ont eu une condamnation.
Sur le site de l’ambassade vous trouverez quelques informations à ce sujet, de quoi se poser quelques questions…
“Exemples de condamnations récentes
Chef d’inculpation / Peine
14,2 kgs de résine de cannabis / 7 ans de prison et 2 millions de yens d’amende
1,6 kgs de cannabis / 3 ans et 8 mois de prison, 800 000 yens d’amende
400 gr. de cannabis / 4 ans de prison
6 gr. de cannabis / 3 mois de prison + expulsion”
Après avoir lu ces quelques exemples, la conclusion est donc la suivante : au Japon mieux vaut voir les choses en gros !
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble