Lorsque le monde extérieur nous prodigue ce que nous désirons et nous « rend heureux », notre satisfaction demeure éphémère, car nous pensons qu'il nous en faut toujours davantage pour accéder à la félicité.
Or, en nous assujettissant ainsi à notre environnement, nous perdons graduellement contact avec notre moi profond.
Tant que nous entretiendrons cette dépendance et cette exigence à l'égard de l'extérieur, nous ne connaîtrons que des bonheurs passagers.
En revanche, nous commencerons à éprouver une joie bien plus durable si nous ressentons régulièrement combien les circonstances affectent peu notre état intérieur.
John Gray
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