A des milliers de kilomètres de mon univers musical d’origine, j’insère volontiers Saez dans la liste de mes artistes préférés. Me demandez pas pourquoi, j’en sais trop rien.
Mais comme vous vous en doutez, si je vous en parle, c’est qu’il a sorti un nouvel album.
Toujours en lutte contre le consumérisme et les maux de nos sociétés, on retrouve quelques textes très engagés qui viennent faire écho à son ancien album : J’accuse !
Par bonheur, son lyrisme légendaire est aussi au rendez-vous sur des titres bien plus posés comme A nos amours ou Into the wild.
A coté de ça, les accompagnements sont d’une rare justesse. Tantôt calme, tantôt énergiques, ils se joignent toujours très bien à la voix de Saez qu’ils complètent plus qu’ils accompagnent, en fait.
Seul problème récurent chez lui : c’est toujours aussi difficile de parler de ses œuvres. A part vous dire “soit on aime, soit on aime pas”, je peux pas vraiment vous donner mon avis dessus. C’est le genre de musique qui joue sur la corde sensible. Et son univers est si vaste que chaque écoute est, en soi, presque toujours unique.
Les 2h30 d’écoute n’arrangeant pas non plus le truc.
J’aime penser que mon humeur joue grandement sur la façon dont j’appréhende l’album. Confrontation inconsciente entre mes sentiments et ce qu’il se dégage du titre. Une sorte de tri sélectif par l’humeur.
J’aime penser, aussi, que je pourrais l’écouter dans deux jours, comme dans deux mois, comme dans deux ans. Le voyage sera différent mais le plaisir toujours là.
Courrez l’écouter !