Voila en une seule note contre quoi je me bats : l'égoïsme néolibéral, l'anthropocentrisme aveugle, l'économie de marché destructrice de la Nature, au nom de la liberté, de l'intérêt personnel, de la croissance, quelles qu'en soit les conséquences. La fuite en avant, à fond, droit dans le mur, le sourire au lèvre. Ce monsieur est un concentré, une caricature, un exemple désolant, incroyable. J'arrête pour ne pas devenir désagréable...
Tourner cette page qui ne me fait pas rire. Extrait de "Biodiversité, la chimère ruineuse".
"Pour échapper à la ruine, il faudrait reconnaître et diffuser sans cesse que l'homme n’est pas capable de diriger les espèces, il doit simplement, dans le cadre de sa raison, voisiner avec ces espèces telles qu'elles sont, tout en en tirant d’ailleurs le meilleur parti.
Le libre jeu du droit de propriété et son corollaire la liberté des contrats apportent une solution. Elle doit s'accompagner de la dénonciation de certains traités internationaux. Ceux qui aiment particulièrement les chauves-souris ou les tigres, ou les vipères peuvent très bien s'organiser à leur propre échelle dans le cadre du droit naturel et sans nuire aux autres. De même les plus grands et plus beaux animaux peuvent être exploités librement avec parfois la création de fonds d'investissements.
Il est important en terminant de constater que la quasi-totalité de la population aime la nature et peut fort bien s'en occuper dans la liberté et la variété des situations. Seuls les serviteurs de la chimère peuvent être considérés comme des ennemis objectifs de la nature puisqu'ils veulent l'asservir à leur propre pouvoir, tout en empêchant les autres de s’en occuper."
C'est un extrait de "Contrepoints, le nivellement par le haut".
Vite, je retourne dans mon cul de basse fosse.