Depuis bientôt un an et demi, la chanteuse Mathey vit à Paris. Suscitant du coup des commentaires divers sur sa vie de couple. Divorce, nouveau mariage, fausse couche…. Nous avons causé avec elle par téléphone dimanche pour en savoir plus.
• Salut Mathey, comment ça va à Paris ?
- Ah, pour une surprise, ç’en est une. Je vais bien, en tout cas, je me porte à merveille.
• Quelle est ton actu ?
- Bon, je partage mon temps entre les concerts et les répétitions. Il y a quelques jours, j’étais à Toulouse pour un concert organisé par une ONG qui lutte contre le cancer du sein. Ça s’est très bien passé. J’ai d’autres spectacles en vue.
• Visiblement tu ne chômes pas à Paris ?
- (Elle rit) Oui, on peut le dire. Puisque depuis mon arrivée ici en Avril 2011, j’ai donné entre 10 et 15 concerts. Je suis sortie plusieurs fois de la France pour me produire dans les pays limitrophes. Vraiment, je ne me plains pas.
• Côté cœur aussi, paraît-il ?
- (Un peu étonnée) Euuh… C’est-à-dire ?
• On a appris à travers des journaux que tu t’es remariée en France.
- (Elle soupire) Vous savez, certains journaux ont pris le malin plaisir d’écrire n’importe quoi sur ma vie privée. Tout simplement parce qu’ils veulent vendre leurs journaux. Je pourrais porter plainte mais je ne leur ferais pas cette publicité. Je préfère les laisser avec leur conscience, même si j’avoue que ça me dégoûte.
• Donc tu ne t’es pas remariée ?
- Je vous dis jamais ! D’où ça sort ! Et puis, quand est-ce que je me suis mariée devant le Maire pour venir me remarier en France ? Franchement, il faut arrêter ça ! Où sont les témoins de ce nouveau mariage ?
• Et la fausse couche annoncée …
- (Elle coupe) Voilà, voilà une autre nouvelle que j’ai lue ! Où ils sont allés prendre ça ? Quelle fausse couche ? Allez-y comprendre quelque chose. Et personne d’autre n’a vu ça à Paris à part eux.
• Si j’ai bien compris, Mathey ne s’est jamais remariée et n’a jamais fait de fausse couche …
- C’est cela !
• Bon, le dimanche 13 mars 2011, tu t’es mariée coutumièrement au journaliste Ange Assoukrou, dans la cour de ta maman à Yopougon. Depuis plus d’un an tu vis à Paris et il est à Abidjan. Tu as de ses nouvelles ?
- Oh là ! Ça c’est ma vie privée. Avec les médias, j’ai décidé de ne pas mélanger boulot et vie privée. Ce que j’ai dit pour vous éclairer est déjà suffisant.
• Enfin, à cause de la distance et des mois qui passent, les gens se posent des questions...
- (Elle coupe) Je vous dis que je n’ai rien à dire à ce sujet ! C’est ma vie privée ! S’ils se posent des questions, c’est leur problème.
• O.k. ! Revenons à la musique.Et ton prochain album ?
- Bon, j’en suis encore aux répétitions. Je peaufine les chansons en attendant les véritables séances de studio. Je travaille sur 20 chansons à partir desquelles on fera une sélection pour l’album.
• Toujours avec Manu Lima aux arrangements ?
- Manu Lima, c’est mon arrangeur attitré. Il sera là pour faire sa part de travail. Mais j’ai sollicité également d’autres musiciens qui viendront apporter leurs touches.
• L’apport d’autres musiciens a-t-il une explication ?
- Bien sûr. Cela apporte d’autres colorations, d’autres sensibilités et ça enrichit l’œuvre finale.
• Toujours l’afro-zouk ?
- Oui, mais pas que l’afro-zouk. Il y aura d’autres musiques. C’est une surprise que je réserve aux mélomanes et que je ne vais pas dévoiler pour le moment. Vous comprenez maintenant pour quoi je fais appel à d’autres musiciens.
• Tu as déjà une idée de la date de sortie ?
- C’est difficile de donner une date maintenant, car on n’a pas encore élaboré de stratégie. Peut-être qu’il y aura un single avant et l’album complet après. Tout dépendra du travail en studio et du temps que cela prendra. Donc je demande un peu de patience aux mélomanes, mais une chose est sûre, je suis au boulot.
Par Eric Cossa