C’est finalement Joaquin Almunia, vice-président de la Commission en charge de la concurrence qui aura eu le dernier mot dans l’affaire de concurrence déloyale qui opposait jusqu’à présent l’union européenne à Microsoft.
Pour rappel, le géant américain avait été épinglé en 2009 pour non respect des règles de la concurrence sur le marché des navigateurs internet.
Afin de s’éviter une condamnation, l’éditeur avait à l’époque accepter d’implémenter au sein des machines vendues dans le commerce un écran de sélection des navigateurs internet afin que l’utilisateur final puisse choisir en âme et conscience le logiciel de son choix.
Aléatoire, l’ordre de présentation des navigateurs était toutefois soumise à un bug javascript bénin qui plaçait systématiquement Internet Explorer (le navigateur maison de Redmond) en première position si on peut dire.
Déjà sous le feu des critiques en pologne pour son abscence remarquée, l’écran de sélection aura finalement été corrigé plusieurs semaines plus tard.
Aujourd’hui, l’heure est au jugement pour Microsoft et Joaquin Almunia a fait savoir à l’AFP que la commission européenne condamnera la firme pour manquement à ses engagements.
Steve Ballmer, PDG de Microsoft a d’ores et déjà fait savoir que la société ne ferait pas appel de la sanction.