Arnaud DELCORTE.

Par Ananda

LIENS

De cinégéniques bandelettes d’Orient

Déferlent aux entrailles du monstre

Fêtes de ciel et de sang

D’immenses baies qui rendent inutile

Le plaisir sournois d’agiter les yeux en encoignure

Les réminiscences d’une incertitude amoureuse

Pis-aller aux jours de longue dépendance

Et à côté de mes jambes des fourmis déraisonnables semblent attendre l’occasion

Pour franchir la barrière des sens

A côté de mes flancs tu hyperventiles sans vergogne

De je ne sais trop quelle rumeur évanouie qui t’enlace

Près du ruban à bagages en massage cardiaque

Il y avait un mort

Arnaud Delcorte

19/09/2012