Le massage, un moment de bien-être et de relaxation que choisissent encore très ou trop rarement les Français pour se détendre, sauf si l'occasion se présente, en centre de thalassothérapie par exemple. Professionnel du geste, le masseur-kinésithérapeute pourrait développer de manière importante cette intervention, dans son cabinet, à condition…de le proposer et d'offrir à ses patients tout l'agrément …d'un salon de soins de beauté pour un tarif accessible. Des résultats qui mettent en avant tout l'espace à occuper par ces « vrais » professionnels diplômés d'état et formés a minima durant 3 ans.
Ce sondage a été mené en juin par téléphone auprès de 1.009 personnes constituant un échantillon représentatif de la population française âgée de 15 ans et plus, à l'occasion du Salon Rééduca.
Seuls 5% des Français s'accordent un massage bien-être, de confort…Leur préférence va à des moments de calme et de repos (sieste, lecture…), pour 47% d'entre eux, à la pratique d'une activité physique ou sportive pour 45% d'entre eux, aux activités de loisirs comme la musique ou le cinéma (29%) voire pour les plus esthètes à un soin visage, ou une manucure.
Et lorsque l'on opte pour un massage, c'est généralement dans un spa ou un centre de thalassothérapie (36%) ou chez son masseur-kinésithérapeute (22%) ou son ostéopathe (17%).
Les centres dédiés aux seuls massages, thaïlandais, balinais,…ne reçoivent que 13% des adeptes. Les professionnels, masseurs-kinésithérapeutes bénéficient d'une excellente image auprès de la grande majorité des patients, soit près de 9 patients sur 10. Pourtant, image médicale oblige, seuls 44% des Français iraient chez leur « kiné » pour un massage de bien-être et de relaxation.
Stress oblige, si de plus en plus de Français sont prêts à dépenser pour se faire masser, ils sont de plus en plus vigilants sur le prix à payer, ainsisi 76% seraient prêts à moins de 200 euro(vs 61% en 2008), seuls 22% sont prêts à dépasser ce seuil (vs 31% en 2008).
Alors que les 2 tiers des Français déclarent une visite chez leur kinésithérapeute dans l'année, ce dernier aurait tout intérêt à leur conseiller un massage. Car, hors prescription médicale, seuls 14% d'entre nous se porteront volontaire. Un geste qui pourrait alors progresser dans les cabinets de kinésithérapie, sous condition d' «amabilité» et d'agrément des locaux, deux points faibles signalés par les patients.
Source : Enquête Ipsos / Logica Business Consulting pour Reed Expositions-Juillet 2012
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