Grâce à Hélène Hazera, je me suis branché sur Deezer pour écouter Agnès Capri, et, vrai, j’y suis retourné plusieurs fois.
« La forme qui a été imposée à une paire de chaussures parle sans un mot de l’être qui y habite. » Clara Nahmias, dans le texte d’où j’extrais cette phrase, fait parler les chaussures de Juliette ou d’Alice, tout en faisant observer discrètement que « [ses] chaussures à [elle] ne touchent jamais le sol. »
Les photos de Cédric Dhalluin, « le long du cimetière de Lille-Sud », témoignent de la vie des « voyageurs » (« D’aucuns les confondent avec les Roms, dont le lointain exil prend racine en Inde, ou encore avec les Gitans espagnols. ») : noir et blanc pour 2001, couleurs pour 2010.
Et il y a les mots croisés autour de Victor Hugo. Je m’y suis mis une nuit où le sommeil m’avait quitté. J’avais d’abord cru qu’il fallait une bonne dose de culture littéraire pour les résoudre. Mais, si « Quatre-vingt-treize » peut correspondre, non au livre de Victor Hugo, mais à la « Seine-Saint-Denis », ces mots croisés sont comme d’autres. Un seul regret pour ceux-ci, trop de voyelles : le III (horizontal), OO (« Lettres de Victor Hugo ») ; le VII (horizontal), EEEEE (« Que de blancs ! ») et le 2 (vertical), OOO (« Arthur n’y verrait que du bleu »), ce n'est plus Victor Hugo… Ici, « Les Misérables » sont « Sous-Prolétaires ». Et je me souviens de cette définition de Georges Perec : « Les droits d’auteur ne le furent pas » (Misérables)…