Parade's End // Saison 1. Episode 5. Five.
SERIES FINALE
Parade's End est une mini série (sauf que j'en n'avais pas été informé). En tout cas, elle a donc une vraie fin (ce qui réjouira les gens qui veulent se lancer dans l'aventure). Mais ce n'est pas
forcément non plus ce que j'attendais de la part de la série. Si la fin est belle et émouvante, je m'attendais à quelque chose de différent. Parade's End reste malgré tout une petite déception
pour moi. J'attendais surement trop de la prestation sur vendue de Benedict Cumberbatch (par lui même) dans cette mini série. Christopher n'était pas un mauvais personnage en soit, mais je trouve
qu'il ne collait pas forcément à l'acteur. Je m'attendais plus à quelqu'un qui a des principes certes mais avec un petit brin de folie. C'et aussi ce qui fait le charme de Benedict dans Sherlock.
Je n'ai jamais vu l'acteur dans une pièce à Londres, et il parait qu'il y est très respecté, et je pense d'ailleurs que sa prestation dans Parade's End doit ressembler beaucoup à ce qu'il peut
faire sur scène.
Mais ma déception s'arrête surtout sur le personnage de Christopher qui n'était pas assez développé. Malgré le fait que l'on parle de son détachement au front, de ses problèmes à gérer une
équipe, … franchement, j'aurais préféré que Parade's End soit unique. J'ai eu l'impression d'avoir déjà vu Parade's End plusieurs fois alors qu'en général, les séries en costumes ne me donne pas
forcément cette impression et Downton Abbey en est la preuve. Je regrette dans ce dernier épisode que Sylvia ne soit pas beaucoup plus présente. Rebecca Hall est la seule chose que je retiendrais
vraiment de Parade's End. D'une part parce qu'elle était éblouissante dans ce rôle là, mais également parce que son personnage était fascinant et qu'il a su apporter beaucoup à la mini série. Et
pendant ce temps, ce dernier épisode prend le temps de parler des souvenirs de Christopher alors qu'il est au front (j'ai trouvé la mise en scène assez rustique et pas très inspirée).
Note : 6/10. En bref, une fin parfois trop convenu et peu surprenante. Mais une Rebecca Hall toujours