Magazine Cuisine
Cet article est co-écrit avec Katy du blog « Les Gourmandes Astucieuses », dans le cadre d’un carnaval d’articles organisé par leblog jardin de Jenny. Jenny souhaite recueillir l’avis d’un maximum de personnes sur leurplante, légume ou fleur fétiche ou sur leur recette de cuisine préférée. Lorsque les articles des internautes auront tous été rédigés vous pourrez retrouver un résumé sur le blog de jenny (avec un lien vers l’article).
Eh oui, je considère la Consoude comme un légume à part entière. Pour moi, ce n’est pas une mauvaise herbe.
Pourquoi j’aime la Consoude ?
C’est difficile à dire… Dans la Consoude tout me plaît.
D’abord, c’est une plante magnifique. Elle peut être majestueuse avec ses grandes feuilles et ses petites fleurs en grappe blanches ou violettes. Dans un jardin, elle donne du relief. Le regard ne peut être attiré que par cette plante.
Ensuite, et ce qui est le plus important pour moi, elle a très bon goût. On l’appelle aussi « la sole végétale », ce qui vous donne une idée assez précise de son goût. Je la cuisine assez régulièrement, aussi bien les jeunes pousses que les grandes feuilles.
Enfin, on peut la cultiver très facilement. Pas la peine d’aller dans les chemins, près des fossés, qui est son habitat préféré. Moi, j’ai recueilli quelques pousses et je les ai implantées et adoptées dans mon jardin. Depuis, la famille n’a fait que s’agrandir.
Carte d’identité de la Consoude
La Consoude est une plante vivace qui se multiplie rapidement. Elle a de grandes feuilles vertes ressemblant à des oreilles d’âne. D’où son surnom « oreille d’âne ».
Les feuilles ont la particularité d’être poilues, assez rêches. On dirait du velcro. D’où son autre petit nom « langue de vache ».
Elle pousse dans des endroits humides, près des fossés. Mais, elle s’est bien adaptée chez moi. Il faut dire que j’habite le Nord de la France, une région pas très sèche.
La Consoude est un trésor au point de vue nutritionnel. Elle est riche en protéines, en vitamines, en minéraux, en chlorophylle et en calcium.
La Consoude, côté cuisine
Le côté velcro des feuilles peut rebuter. Mais, en prenant les petites feuilles et en cuisant ou blanchissant les grandes feuilles, ce petit défaut disparaît. D’ailleurs, cette particularité est très pratique quand j’utilise les feuilles pour faire des farcis ou des nems. La farce est emprisonnée immédiatement.
On l’utilise souvent pour faire des beignets de Consoude.
Personnellement, je l’utilise dans diverses préparations : dans des tartes salées, dans des smoothies verts, dans des salades, dans des gratins, dans des sauces pour pâtes, dans des soupes au miso, etc.
Je la découpe en fines lanières ou en morceaux et je l’incorpore, tout simplement, dans mes plats, comme je ferais avec une salade ou des épinards. Je prends bien soin d’ôter la grosse côte centrale qui est dure.
La Consoude apporte à mes plats un petit goût de poisson très agréable.
Même ses fleurs sont comestibles et elles décorent joliment les plats.
La Consoude, côté jardin
La Consoude s’utilise pour faire un excellent purin. Il sert d’engrais et d’insecticide. Il se fabrique comme le purin d’orties, par macération. Il faut l’utiliser dilué.
La Consoude est aussi un accélérateur de compost. Quelques feuilles de temps en temps et le compost mûrira plus vite.
La Consoude, côté santé
En usage externe (sous forme de crème, d’onguent ou de lotion), c’est un anti-inflammatoire. Elle est efficace pour soulager les entorses, les ecchymoses, les douleurs musculaires ou articulaires.
Elle facilite aussi la cicatrisation. Le mot « consoude » signifie « souder avec » en latin.
Elle soulage également les hémorroïdes.
C’est aussi un bon laxatif.
La Consoude est donc un légume indispensable dans le jardin, dans l’assiette et dans la « pharmacie ».
Certains préconisent de limiter sa consommation de Consoude. Elle serait néfaste au foie, en grande quantité. Je me suis renseignée auprès d’un naturopathe. Lui, n’est pas d’accord. En fait, dans le doute, j’évite de manger des kilos de Consoude tous les jours !