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Sarkozy goes to London, préparatifs

Publié le 24 mars 2008 par Rebus
 Pendant que Cécilia  Ciganer Albéniz, plus connue jadis sous le nom de Cécilia Sarkozy  convolait avec son Richard Attias, changeant pour la 4éme fois de patronyme, Nicolas Sarkozy, préparait sa visite à Gordon Brown et à la Queen of England. Une visite qui a déjà causé quelques émois dans les tabloïds british avec l'exposition de  photos de la nouvelle première dame de France, titres bien racoleurs du genre Carla Bruni nue ou French president's wife naked. Pas classe, et oui, c'est la perfide Albion, gentlemen prêchant le fair play d'un côté et hooligans ravageant le stade de l'autre (en caricaturant).

 Visite qu fait aussi couler de l'encre pour des problêmes de protocole, que d'aucuns pensent résolus par les noces des promeneurs de Pétra. Mais c'est compter sans le snobisme indécrottable d'Elizabeth, qui risque de plisser le nez en rencontrant celle que les anglais prennent pour une nouvelle Messaline. Et ce Sarkozy serial divorcer, shocking, isn't it ? Oui, surtout pour la patronne de l'Eglise Anglicane, fondée suite à un enième divorce d'Henry VIII. Voilà, c'était ma chronique people, potins et histoires.

  Passons maintenant à la visite du petit Nicolas. Que trouve-t-on au programme ? Du lourd, un joli cadeau en perspective pour l'ami Martin Bouygues. On parle d'un accord franco anglais pour la construction de centrales nucléaires, les anglais souhaitant bénéficier de l'expertise française pour se rendre moins dépendant des autres moyens de production d'électricité . Le nucléaire représente 80 % de cette production en France, seulement 20 % au pays des Beatles et de la mini jupe. Nico, bon prince, envoie Aréva à la rescousse,espérant signer quelques beaux contrats avant de filer le bébé à Martin Bouygues, avec peut être une ch'tite participation de son pourvoyeur de yacht Vincent Bolloré. Comme toujours en Sarkozie , la frontière entre l'État et les arrangements avec les copains est assez floue.

  Au programme des réjouissances, on trouve aussi des accords sur les services policiers des deux pays et leurs interactions. Contrôle renforcé de l'immigration avec l'assurance donnée qu'il n'y aura pas de nouveau Sangatte et un beau projet en l'air, c'est le cas de le dire, celui de faire charter commun pour renvoyer tous ces "sans papiers  qui font rien quà nous envahir" (bien que, in London, on soit assez content de les trouver pour tout un tas de jobs, valable aussi de ce côté ci du Channel).

  Last but not least, de nouveaux accords de défense s'annoncent avec des synergies entre les 2 pays, réintégration prochaine de la France à l'Otan et envoi prévu de soldats supplémentaires en Afghanistan.

Projets que l'on peut rapprocher du récent discours du Conducator sur la politique de défense française où il accréditait l'idée que les intétrêts vitaux des deux pays étaient liés. On assiste clairement à la fin du dogme de l'indépendance française, mais ne débouchant pas forcément sur une coopération européenne renforcée. Dans l'optique de notre atlantiste président, qui se prépare à être le puddle fidèle des Startes, quel que soit le leader qui sortira des élections, tout ne peut se faire que dans le cadre de l'Otan.

  Dans son discours, ponctué d'un nombre impressionnants de je et moi je, Nicolas Sarkozy rompt avec la doctrine de dissuasion et d'indépendance, initiée par De Gaulle et suivie depuis par tous les présidents français, de Pompidou à Chirac, en passant par Mitterrand et Giscard. Et c'est un type qui se veut issu du gaullisme qui fait ça..

  Notons au passage que Sarkozy, toujours aussi élégant, tacle sévèrement les plans de défense de son prédecesseur, oubliant qu'il fit partie des gouvernements ayant prôné ces orientations. Sarkozy veut remettre à plat la défense française et prévoit quelques coupes dans les budgets.

  Là, je me marre car, beaucoup de militaires avaient voté pour le pseudo homme fort, garant de la grandeur de la France, contre sa concurrente, pourtant sensible à ces thêmes en tant que fille de militaire. Après avoir beaucoup promis aux troufions en matière de budget, Sarkozy nous fait un bel exercice de rétropédalage. Y a des adjudants qui doivent avoir la moustache en berne, pour le coup.

 Donc après les retraités et tant d'autres, c'est le tour des militaires de pouvoir mettre en oeuvre cette phrase "les baisés, comptez vous".

  Quand on vous dit de vous méfier des VRP à Rolex

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