Que feriez-vous si vous croisiez quelqu’un dans la rue qui n’a rien eu à manger depuis plusieurs jours ? Donneriez-vous à manger à cette personne ? Et bien la prochaine fois que vous aurez cette impulsion vous feriez mieux de vérifier s’il est toujours légal de nourrir un sans abri. Nourrir les gens sans abri est devenu illégal dans les grandes villes américaines. D’autres villes ne l’ayant pas déclaré interdit ont mis tellement de préalables pour ceux qui veulent nourrir les sans abri (acquérir des permis coûteux, faire les courses, préparer les repas, etc,) que cette action est devenue hors d’atteinte pour la plupart des gens. Certaines villes font ces choses car elles se sentent concernées par les »risques sanitaires » entraînés par la distribution de nourriture par des »bonnes âmes ». D’autres villes passent ces lois parce qu’elles ne veulent pas de sans abri rassemblés dans les centre ville où ils savent être nourris. Mais à une époque où la pauvreté et la dépendance au gouvernement atteignent des niveaux record, est-ce vraiment une bonne idée d’interdire aux gens d’aider ceux qui ont du mal ?
Ce n’est qu’un autre exemple montrant que notre pays est obsédé par le contrôle. Il semble que c’est le travail du gouvernement et de personne d’autre de prendre soin de tout le monde.
Mais voulons-nous vraiment avoir une nation où il faut obtenir une permission du gouvernement avant de pouvoir faire le bien à vos compatriotes ?
Ce n’est pas comme si le gouvernement »sauvait » ces gens sans abri. Les refuges pour sans abri
de la nation refusent du monde chaque soir parce qu’ils n’ont plus de place. Il y a de nombreux sans abri qui ont la chance de pouvoir le faire chaque soir pendant l’hiver.
Parfois un sandwich à point nommé ou un bol de soupe chaude peuvent faire un monde de différence pour une
personne sans abri. Mais de nombreuses cités américaines ont décidé que nourrir ces gens-là est une telle menace qu’elles ont préféré mettre en vigueur des lois pour s’assurer que cela n’arrivera
pas.
C’est complètement tordu. En Amérique aujourd’hui, il faut une »permission » pour faire presque
tout. Nous sommes censés être une terre de liberté, mais ces temps-ci les bureaucrates du gouvernement ont transformé nos droits en »privilèges » qu’ils peuvent révoquer n’importe
quand.
Ce qui suit, des exemples pour quelques-unes des grandes villes américaines qui ont tenté de rendre illégal
de nourrir les sans abri…
Philadelphie
Le maire Nutter, vient d’interdire de donner à manger aux sans abri dans de nombreux lieux de Philadelphie
où il est connu que les sans abri se rassemblent.
Le maire de Philadelphie Michael Nutter a annoncé l’interdiction de nourrir un grand nombre de sans abri et de gens affamés dans des sites à et près du parking Benjamin Franklin.
Le maire impose l’interdiction sur tout don de nourriture en extérieur à un grand nombre de gens sur les parkings de la ville, y compris Love Park (le parc de l’amour!) et celui de Ben Franklin, où il n’est pas inhabituel à des groupes d’assistance d’offrir de la nourriture gratuitement.
Nutter dit que le don de nourriture manque aussi bien de bonnes conditions sanitaires que de dignité.
Orlando
En juin dernier, un groupe d’activistes d’Orlando, en Floride était arrêté par la police pour donner à
manger à des sans abri en défiant l’ordonnance de la ville…
La semaine dernière, douze membres du groupe activiste »Nourriture plutôt que des bombes’ ont été arrêtés à Orlando pour avoir nourri gratuitement des groupes de sans abri dans un parc de la ville. Ils agissaient en défiant une ordonnance municipale controversée qui octroie des permis pour que des groupes distribuent de la nourriture dans les parcs dans un rayon de 4 km autour de l’hôtel de ville. Chaque groupe n’a droit qu’à seulement deux permis par parc et par an ; le groupe »Nourriture plutôt que des bombes » a déjà dépassé son quota. Ils installent leur buffet végétarien au lac Eola en sachant qu’ils seront probablement arrêtés.
Houston
À Houston, un groupe de chrétiens a reçu récemment l’interdiction de distribuer de la nourriture aux sans
abri, et on leur a dit qu’on ne leur accorderait pas de permis pour le faire à l’avenir même s’il le sollicitait…
Bobby et Amanda Herring ont passé plus d’un an à procurer tous les jours de la nourriture aux sans abri de Houston. Ils les ont nourri, nettoyant derrière eux et la distribution des repas chauds s’est toujours passée paisiblement sans qu’un seul crime soit commis, a dit Bobby Herring.
Cela s’est terminé il y a deux semaines quand la cité a fermé son »Nourris un ami » par absence de permission. Et les responsables de la ville disent que le couple n’en obtiendra probablement pas.
»Nous ne savons pas vraiment ce qu’ils veulent, nous pensons juste qu’ils ne veulent pas que nous nourrissions les gens à cet endroit-là, a ajouté Bobby Herring.
Dallas…Las Vegas..
Et New York City
New York City a interdit tout don de nourriture dans les centres d’hébergement de sans abri gérés par le
gouvernement parce que les bureaucrates considèrent que la nourriture donnée n’est pas assez »nutritive ».
Oui, sans rire.
Extrait d’un récent article de Fox News…
Pour l’administration Bloomberg (nom du maire de New York, NdT) la »police de la nourriture » prend tout son sens par le blocage des dons de nourriture à toutes les installations gérées par le gouvernement qui s’occupent des sans abri de la ville.
Conjointement avec un groupe de travail de la mairie et les services de santé, le département des services de santé a récemment commencé à appliquer de nouvelles lois nutritionnelles pour la nourriture servie dans les hébergements de la ville. Comme le département de la santé ne peut évaluer le contenu nutritionnel des dons de nourriture, les centres d’hébergement doivent refuser les bons Samaritains.
Une étudiante bordelaise a été sanctionnée pour avoir discuté en pleine rue avec un groupe de SDF. Motif : infraction à l’arrêté "anti-bivouac" promulgué par la mairie en janvier dernier. Un texte qui cristallise les oppositions à Bordeaux, et dont un collectif réclame l'abrogation.
Marianne Schmitt est furieuse. Depuis quelques jours, cette étudiante en sociologie de l’université de Bordeaux multiplie les conférences de presse et les déclarations enflammées. La raison de sa colère : un courrier récent de la police de Bordeaux, la sommant de payer 60 euros d’amende en vertu de l’arrêté "anti-bivouac". Ce texte, voté en janvier dernier par le conseil municipal de Bordeaux, vise spécifiquement les regroupements de SDF : il interdit du 1er décembre au 1er mars et du 15 mai au 30 septembre "toutes occupations abusives et prolongées des rues et autres dépendances domaniales (...) lorsqu'elles sont de nature à entraver la libre circulation des personnes ou bien (à) porter atteinte à la tranquillité et au bon ordre public". Il fait d’ailleurs toujours l’objet d’une vive polémique à Bordeaux, l’opposition municipale accusant le maire Alain Juppé de "faire la chasse aux pauvres", pendant qu’un collectif regroupant 24 partis et associations, dont le PCF, le PS et les Verts, réclame son abrogation.
(...)Marianne Schmitt contacte alors Stéphane Lhomme, porte-parole du collectif pour l'abrogation de l'arrêté "anti-bivouac". Lequel saisit aussitôt l’aubaine et lui offre la possibilité de raconter sa mésaventure au beau milieu d’un débat organisé par le collectif dans une salle municipale… débat auquel assistent notamment des journalistes de Sud-Ouest. (...) L’affaire tombe plutôt mal pour Alain Juppé, le maire de Bordeaux, engagé dans une véritable épreuve de force avec le collectif pour l'abrogation de l'arrêté, qui multiplie manifestations, procédures judiciaires et interventions en plein conseil municipal. Stéphane Lhomme voit dans ce texte une "mesure discriminatoire et vexatoire de la mairie de Bordeaux à l’égard des SDF". Mais l’arrêté suscite aussi l’irritation du Syndicat National des Policiers en Tenue (SNPT, majoritaire), qui a dénoncé en septembre dernier une mesure inutile faute de suivi social : les SDF sanctionnés se retrouvent tôt ou tard de nouveau dans la rue. Hasard du calendrier, c’est dans moins de trois semaines que le tribunal administratif de Bordeaux doit se prononcer sur une éventuelle abrogation de cet arrêté.
TF1
A Paris, Diane, l'une des aidants de Giuseppe Belvedere (voir pages suivantes) a également été menacée... « Cela dépasse toute mesure... Absente de Paris il y a une quinzaine de jours pour des raisons familiales, la police sonne à ma porte. Mon fils les reçoit. Deux policiers en civil lui signifient que je dois cesser de prêter ma voiture à Gui
seppe pour y mettre des pigeons et que si je continue je vais avoir des ennuis. La voiture de Giuseppe partant régulièrement à la fourrière, ma voiture (une Dyane utilitaire) servait donc depuis quelques temps à abriter quelques heures des pigeons malades, ceci le temps que la société protectrice des animaux vienne les chercher. Nous avons alors obéis à la police, et il n'y avait plus de pigeons dans ma voiture. Les choses semblaient s'arrêter là.
Cependant, cette nuit, la vitre de ma voiture a été cassée. Ont été volé un sac de 25 kgs de graines pour oiseaux, 10 paquets de brioches, une salade et qq tomates. Uniquement des affaires qui appartenait à Guiseppe. Mes affaires pourtant nombreuses n'ont pas été touchées.
L'étau se resserre autour de Guiseppe et de ceux qui souhaitent l'aider. Je vous demande de partager la vidéo et son histoire le plus possible afin que nous puissions aider Guiseppe à aller au bout de son combat et que nous ne laissions pas ce quartier devenir aussi aseptisé que le veulent certains, qu'ils soient habitants, commerçants ou personnalité politique. Ne laissons pas le monde mettre à l'écart ceux qui ont encore la soif de combattre contre la haine, la méchanceté, la bêtise. Nourrir les oiseaux est un acte profondément humain, y vouer sa vie est un combat. Combattons avec Guiseppe pour un monde plus beau ».- L'Association DROIT AU LOGEMENT a été condamnée à une amende de 12000 euros pour avoir installé des tentes pour les sans-abris.
- L'Association des ENFANTS DE DON QUICHOTTE s'est fait confisqué ses 200 tentes qu'elle prévoyait pour les sans-abris cet hiver.
Mais que veut-on à la fin ?
Qu'il changent de quartier ? Qu'ils aillent mourir ailleurs ?