Boss // Saison 2. Episode 6. Backflash.
Depuis le début de la saison, Boss parle beaucoup de la folie qui ronge son personnage principal. Et le moins que l'on puisse dire c'est que cela est fait avec beaucoup de dextérité de la part
des scénaristes. Dans l'épisode précédent, j'avais beaucoup adoré trois scènes particulières. Cette semaine, Boss change un peu la donne et fait un parallèle intéressant entre Kane qui tente de
se soigner et sa ville qui, sans lui, part en brasier. Les tensions qu'il y avait autour du fameux projet de construction de Kane passent de troubles à émeutes. J'ai trouvé que la série avait su
bien gérer cette histoire. Notamment parce que l'on a plusieurs points de vue. Celui des émeutiers dans un premier temps, celui du bureau du Maire dans un second temps et enfin celui des médias.
Ce dernier est assez intéressant notamment parce qu'il permet de mettre en avant toute l'histoire de ce point de vue. Les médias véhiculent souvent une image exagérée des évènements et des
révolutions, du coup quand ils parlent de l'émeute comme l'une des pires choses que la ville de Chicago ait vécue… forcément.
Pour ce qui est du bureau du Maire, ils doivent gérer l'affaire sans Kane qui est absent. Là encore c'est aussi un assez bon exercice pour la série qui est assez bien mis en scène. J'en n'attends
pas grand chose non plus, mais au moins, on tente aussi de montrer la synergie des personnages. Les interventions de la femme de Kane seront elles aussi là mais pour faire le lien entre Kane et
son staff. Le lien entre les deux histoires de l'épisode. Pendant ce temps nous suivons toujours les aventures des personnages gravitationnels Ben Zajac qui est devenu une risée dans le monde
politique (on peut le comprendre). C'était tout de même le seul espoir de la ville de Chicago de sortir de l'ère de Kane et il a tout ruiner uniquement en faisant passer ses besoins sexuels avant
tout. J'avais beaucoup aimé la déconstruction de ce personnage dans les épisodes précédents. Petit à petit on amenait la série vers la chute de Zajac. De toute manière, Kane devait rester à la
tête de Chicago ce n'était pas possible autrement.
Note : 7/10. En bref, toujours de bonnes choses dans cette surprenante série politique.