Parfois, les campagnes de pub sont efficaces.
Et en ce qui concerne de la promo télévisuelle, plus particulièrement.
Autant l’an dernier les affiches qui annonçaient la diffusion prochaine de la série de Virginie Brac et Gilles Bannier « Les Beaux Mecs » sur France 2 avaient fonctionné sur le sérivore (même françaises) que je suis, autant, cette année et la semaine dernière précisément, je dois avouer que la campagne d’affichage d’Arte pour sa future série m’a encore plus captivé. Surtout avec la version de ces mains tatouées qui dépassent de la robe d’un prêtre (que je vous propose en première illustration de cette preview) –plus qu’avec celle de ces billets dépassant d’une Bible que tient un autre.
Et, alors que je me présente comme sataniste (dans un sens littéraire et romantique de la fin du XIXème siècle : Hugo, Baudelaire et cie), je crois que je me poserai bien devant cette série :
« AINSI SOIENT-ILS »
Reprenant non pas le titre d’une chanson de Louis Chédid, mais cette célèbre locution synonyme d’amen, qui exprime le souhait que ce que le croyant vient de dire/prier s’accomplisse mais que même des athées ou agnostiques connaissent, en la conjuguant au pluriel, les scénaristes Vincent Poymiro et David Elkaïm semblent, eux, annoncer dans le titre de leur nouvelle série une partie des destinées de leurs protagonistes.
En association avec le réalisateur Rodolphe Tissot et le producteur Bruno Nahon, Vincent Poymiro et David Elkaïm, les scénaristes de « L’attaque du camion de glace » et de la série méconnue « Hénaut Président » de 2007 (qui donna ce film éponyme, cette année, qui essaya de faire de Michel Muller un Président), espèrent, donc, attirer quelques spectateurs (plus curieux que fervents pratiquants peut-être ?) ces huit semaines de diffusion de leur nouvelle série, à partir du jeudi 11 octobre 2012 :
Yann, Raphaël, Emmanuel et Guillaume, jeunes gens de notre époque pourtant, entrent au séminaire parisien des Capucins, un lieu d’études et d’apprentissage pour devenir prêtres !
Car, oui, ils veulent devenir prêtres et suivre la voie de Dieu. Quitte à changer radicalement de vie et abandonner ce qu’ils ont été (avant) derrière eux ?
Mais qu’est-ce qui a bien pu pousser ou inspirer… ces deux jeunes scénaristes, en pleine période d’apostasie (selon certains croyants) et à la veille d’une fin du monde que plusieurs prophéties annonceraient (les Mayas, et oui, n’en ont pas le monopole), à s’intéresser à un tel univers pour créer une série (même courte de huit épisodes –de 52 minutes) mettant en scène de jeunes novices, qui se recherchent eux-mêmes, pris dans des intrigues (vertigineuses semblerait-il) concernant le Vatican à travers l’opposition de deux Pères les encadrant et instruisant ?
Présentée comme une nouvelle série novatrice «sans policier, sans avocat, sans actrice porno [et] sans prostituée», par Olivier Joyard, journaliste des « « Inrocks » qui animait la table ronde consacrée à cette série au troisième Festival Séries Mania du Forum des Images parisien (sur lequel je reviens en fin d’article), « Ainsi soient-ils » serait née d’une fascination depuis l’enfance du haut panier de l’Eglise par Bruno Nahon, qui pourtant ne se présente pas comme catholique, et a cherché à exploiter l’aura et le charisme persistant de ces représentants de Dieu dans nos métropoles alors que depuis Nietzsche cette entité divine serait mort –et toutes valeurs qui s’y rattache également pour nous plonger dans un nihilisme créatif et libérateur.
La création que Bruno Nahon et la chaine productrice vont trouver en Pierre-Yves Bernard, scénariste québécquois de la série nocturne et de noctambules « Minuit, le soir », qui avec sa culture télévisuelle à la fois américaine et française va jouer le script doctor pour « oxygéner et rendre meilleure» l’équipe créative en inversant l’idée de revenir sur l’histoire de ces prêtres, mais surtout ,en tentant d’essayer d’éviter les sujets bateaux et à la con (recensés en quelques minutes dans une seule scène paraitrait-il), organiser « cette lutte entre le sujet et l’intime (…) qui peut pour un personnage être quelque chose d’énorme et vécu par le spectateur de la même façon » en les amenant droit dans le mur, obligeant l’équipe à écrire et réaliser quelque chose dans une lenteur assumée pour lui donner un rythme personnel et plus abouti - ?
Et ce sera dans ce travail et cet objectif que nos showrunners à la française vont redécouper leurs scénarii, rayer certaines scènes et consolider leur récit.
Si le fil conducteur de la formation à la prêtrise veut que les « héros » de cette nouvelle série soient ces novices, plus que séminaristes, l’intrigue en toile de fond qui oppose leur charismatique mais controversé directeur d’apprentissage, le Père Fromenger, à son propre supérieur et représentant des prétendus ministres de Dieu (ou ministres d’un prétendu Dieu) en France, Monseigneur Roman, pourrait peut-être bien éclipser le talent des jeunes acteurs.
Les producteurs Philippe Delest et Bruno Nahon, entre autres, ayant offert ces deux rôles à deux acteurs de talents : le Suisse Jean-Luc Bideau et le regretté Michel Duchaussoy (qui nous a quitté à l’âge de 73 ans d'un arrêt cardiaque le 13 mars dernier).
Sociétaire de la Comédie-Française (où il est entré comme pensionnaire à 28 ans en 1964) depuis 1967 et dont il est devenu sociétaire honoraire en 1984, lorsqu’il la quitte, Michel Duchaussoy a déjà joué pour de grands réalisateurs français du cinéma d’auteurs hexagonal (Louis Malle, chez qui il a commencé en 1961 sur grand écran dans « VIE PRIVEE », et qu’il retrouvera en 1990 POUR « MILOU EN MAI », Roger Vadim pour la « LA JEUNE FILLE ASSASSINEE » et « SURPRISE PARTY » en 1974 et 83, mais surtout Claude Chabrol pour qui il tournera dans cinq films entre 1969 et 73 : « LA FEMME INFIDELE », « QUE LA BETE MEURE », « LA RUPTURE », « JUSTE AVANT LA NUIT » et « NADA ») avant de terminer une telle carrière cinématographique dans le « FORT SAGANNE » d’Alain Corneau en 1984 et l’un des chapitres de « LA REVOLUTION FRANCAISE » filmée par Robert Enrico pour son bicentenaire.
Car oui, s’il a été l’un des acteurs principaux de la série d’Henri Viard « Un Juge, Un Flic » entre 1977-79 et est apparu dans les célèbres « Cinq Dernières Minutes » et « Palace » en 1988, on pourra comparer sa carrière télévisuelle sur les décennies suivantes à une traversée du désert cathodique entamée avec cette saga estivale de 1992, « Les Cœurs Brûlées » aux côtés de Mireille Darc (et sa suite en 1994, « Les Yeux d’Hélène »), et poursuivie par de petites collaborations dans des policiers récurrents de TF1 « Cordier, Juge et Flic », « Bœufs-Carottes », « Femmes de Loi » et la dernière saga estivale et prétendu thriller à la poursuite d’un serial-killer de la chaine vendeuse de temps de cerveau « Zodiaque » en 2004.
Il faudra attendre que Patrick Sébastien lui propose un rôle dans son décrié film « T’AIME » en 2000 pour que cet homme de théâtre (plusieurs fois nommé aux Molières qu’il n’obtiendra qu’en 2003 pour son rôle dans « Phèdre » de Racine ) revienne au bon souvenir d’une nouvelle génération plus populaires de réalisateurs (qui ont du grandir inconsciemment ou non avec sa voix et ses interprétations) : Christian Merret-Palmair (et ses « PORTES DE LA GLOIRE » aux cotés de Benoit Poelvoorde en 2001), Olivier Dahan qui lui offre le rôle du narrateur dans son très beau et visuel « PETIT POUCET » de 2001 où il aura peut-être croisé Samy Nacery avec qui il retravaillera sur « LA MENTALE » de Manuel Boursinhac l’année suivante, et René Manzor (« DEDALES » en 2003) ou Jean-François Richet qui fit de lui en 2008 le père de Jacques Mesrine dans son biopic en deux parties…
Déjà confronté au clergé, à travers ses rôles de religieux dans « LISE ET ANDRE » (2000) et « AMEN » de Costa-Gavras (qui faisait de lui un cardinal en 2002) ou sa participation au récurrent à col blanc du service public en 2007 dans un épisode de « Louis Page », Michel Duchaussoy aura peut-être (et je l’espère) trouver un dernier rôle (en faisant abstraction de sa dernière apparition dans cet « ASTERIX & OBELIX 4 » à venir) dans une production TV à la hauteur de ces « Aventures du Jeune Indiana Jones » oubliées (et à laquelle il participa le temps d’un épisode de 1992 se déroulant en 1916), l’anthologie « Sable Noir » (dans l’épisode « Alphonse Funèbre » de l’acteur Samuel Le Bihan qui devenait en 2006 réalisateur et scénariste) ou la série policière de Canal « Braquo » en 2009.
Reste à découvrir quel est ce personnage de Monseigneur Roman, détestable calculateur autoritaire (semble-t-il) plus préoccupé par les problèmes d’apparat et d’appareil plutôt que de questions métaphysiques que lui ont écrit Vincent Poymiro et David Elkaïm. Et comment ils ont intégré le décès de l’acteur à leur processus narratif ?
Face à lui, le Suisse Jean-Luc Bideau à presque 72 ans (le 1er octobre) va tenter de faire oublier à toute une génération d’éventuels téléspectateurs son inoubliable et inénarrable rôle comique du Professeur Strauss dans la sitcom hospitalière « H » de Canal Plus en tenant le rôle clef voire pivot et central de cette série : le charismatique directeur de ce séminaire, le Père Fromenger, ancien prêtre-ouvrier aux idées progressistes -qui, d’après les bandes-annonces et photos promotionnelles, ne semblera pas porter les cuirs, cheveux longs et babioleries du blouson noir le plus connu de l’Eglise, le Père Guy Gilbert.
Diplômé du Conservatoire de Paris, Jean-Luc Bideau va se forger une famille cinématographique en débutant sa carrière auprès d’Alain Tanner (« CHARLES, MORT OU VIR », « LA SALAMANDRE », « JONAS… » aux alentours des seventies avant de le retrouver pour son « FOURBI » de 1996), Claude Goretta (« LE FOU », « LE JOUR DE NOCESS », « L’INVITATION »), Michel Soutter (« JAMES OU PAS », « LES ARPENTEURS » ou dans ces « Nénuphars » télévisés de 1972), chez qui il passe de figurations et rôles secondaires à des seconds rôles plus importants avant de vraiment commencer à marquer les esprits et pellicules des salles obscures en entrant dans les bandes de Patrick Schulmann, durant ces eighties débridées : « ET LA TENDRESSE ? BORDEL ! », « RENDEZ-MOI MA PEAU… » et « LES OREILLES ENTRE LES DENTS ».
Fréquentant dès lors des réalisateurs moins mainstream comme Claude Chabrol (« INSPECTEUR LAVARDIN ») mais surtout l’iconoclaste poil à gratter de la bienséante pensée cinématographique Jean-Pierre Mocky (« Y A-T-IL UN FRANÇAIS DANS LA SALLE ? » ou « LES SAISONS DU PLAISIR » et qu’il retrouvera pour l’un des épisodes de son anthologie télévisée méconnue « Mister Mocky présente »), le comédien va pourtant prendre le pas sur l’acteur lorsqu’il va multiplier les scènes (entendre de théâtre) et ce essentiellement en entrant dans cette majestueuse Comédie Française en 1988 : Molière, Labiche et Beaumarchais venant remplacer ces Musset, Nathalie Sarraute et Ionesco de ses débuts en 1963.
Mais pourtant, le public ne va retenir de ce Sociétaire de la prestigieuse Comédie Française que son rôle de médecin incompétent dans l’hôpital de carton-pâte de Canal, auprès de Jamel Debouzze, Eric et Ramzy, lorsqu’il quitte cette institution en 1998. Réapparaissant dans son propre rôle dans le récent « Platane » d’Eric (qui a retrouvé son patronyme de Judor en même temps qu’il se forge une carrière scénaristique en marge des canons télévisés en place) et Denis Imbert, ou le premier film de la compagne de Ramzy, Anne De Petrini, pour leur film d’inspiration biographique « IL RESTE DU JAMBON ? », le patriarche pré-homérique Archéo de Jean-Jacques Annaud (« MINOR ») et Athos de Bertrand Tavernier (« LA FILLE DE D’ARTAGNAN ») ne va peut-être pas retrouver une virginité télévisuelle et artistique avec cette série, « Ainsi Soient-Ils », mais un rôle à sa hauteur en encadrant le jeune casting de la série.
Jeunes mais pas forcément novices.
Si Clément Roussier, qui va devoir porter sur ses frêles épaules le passé de Raphaël qui fuit sa famille et le pouvoir de l’argent, semble être le débutant de ces jeunes acteurs (n’ayant commencé qu’en 2006 comme voix-off du journaliste figurant en plus de son poste de technicien sur le court horrifique « AU BANQUET DES LOUPS » de Charles Redon avant de passer par l’horrible case télévisuelle des témoignages d’anonymes mis en images par des comédies que semblent adorer les diffuseurs actuellement et « Ce jour là, Tout a Changé » en l’occurrence), et David Baiot, l’ancien archéologue Emmanuel, se cantonner aux sitcoms à la française (régulier de « Seconde Chance » et du programme phare de France 3 « Plus Belle La Vie »), Clément Manuel et Julien Bouanich ont déjà plus d’expérience.
Lyonnais, récompensé de premier prix d'interprétation et de prix du patrimoine outre-quiévrain, Clément Manuel (qui portera ici le col blanc du philanthrope et humaniste Guillaume) a déjà multiplié les expériences à trente ans, jonglant entre différents répertoires sur les planches et apparaissant dans des téléfilms ici et là ( « Fausses Innocences », « Facteur Chance » et « Otages », dans lesquels il multiplie ou non les uniformes) jusqu’à apparaître au générique du « MARSIPULAMI » d’Alain Chabat et dans la future série « Falco » -qui n’a rien à voir avec le chanteur de « Rock Me Amadeus » mais un policier sortant d’un coma de 22 ans (Sagamore Stévenin) auprès duquel il tiendra le second rôle.
Issu d’une famille de comédiens, Julien Bouanich, malgré son jeune âge qui lui vaut de tenir le rôle du plus jeune et fervent séminariste (au risque de tomber dans les clichés stéréotypes d’un tel sujet ?) le breton Yann, est déjà apparu dans plus d’un film –« L’ARMEE DU CRIME » de Robert Guédiguian, « L’AUTRE MONDE » de Gilles Marchand, « LA PREMIERE ETOILE » de Lucien Jean-Baptiste- ou quelques téléfilms (« Sapajou contre Sapajou », « La Banquise », « Gardiens de la Mer », etc). Si sa voix n’est pas ce qui vous parlera le plus : le jeune homme ayant été la récente voix française de Son Goku dans le nanardesque deluxe « DRAGON BALL EVOLUTION » après avoir été celle du jeune Anakin Skywalker dans le premier épisode qui est en fait le quatrième de « STAR WARS : LA MENACE FANTÔME » et celle de Dudley Dursley dans trois des « HARRY POTTER ».
Le membre le plus intéressant de ce casting et des personnages étant en fait, à mes yeux, Samuel Jouy, celui qui interprète ce cinquième aspirant prêtre que je n’avais pas évoqué dans mon précédent court résumé, puisque son personnage d’écorché vif de José Del Sarte semble venir chercher la rédemption dans cette nouvelle vie, tout juste sorti de prison ! Le charismatique élève de Denis Podalydes au cours Florent (promo’ 95) allant prêter sa silhouette et sa musculature aux tatouages de l’ancienne vie et de détenu de son personnage et peut-être à cette campagne de visuels promotionnels qui ont su ainsi attirer mon œil.
Acteur depuis près d’une quinzaine d’années (dans « Le retour de la famille Sapajou » en 1998), Samuel Jouy est aussi peut-être le plus expérimenté de ces cinq jeunes acteurs en ayant écrit, produit et réalisé en 2000 le court-métrage « Mortels » avec Edouard Montoute, Olivia Bonamy et Stéphane Metzger (qui retrouvait ses débuts avec « ASSASSIN(S) » de Kassovitz et le « DOB’ » de Kounen plutôt que de payer ses impôts dans « R.I.S »). Avant de choisir, à première vue, de rester devant l’œil de la caméra, quand il n’arpente pas les planches de théâtre (Tennessee Williams quand il ne se met pas en scène dans « Putain d’camion ») : passant du grand écran (« DU BLEU JUSQU’EN AMERIQUE » de Sarah Lévy ou « MARIE, NONNA, LA VIERGE ET MOI » de et avec le très bon Francis Renaud, avec qui il a travaillé sur ces trois titres) au petit (le très beau « Cri » en 2006 alternant avec des travaux plus alimentaire, « Diane, Femme Flic », ou culturel, « Chez Maupassant ») avant de rejoindre une autre gamme de productions, « Hard » et « Vénus & Apollon », ces dernières années pour des chaines moins grand public (Canal et Arte déjà).
Et si l’amateur que je suis n’a hélas, lui, pas les moyens de visionner avant cette série et devra se contenter de ses épisodes au rythme de diffusion hebdomadaire, je peux, sans vouloir tirer de plans sur la comète, espérer me faire une idée de ce qu’elle pourrait être en espérant que les producteurs du très bon policier « Sur le fil » (avec François Levantal) qui changeaient des commissariats récurrents de France 2 et du biopic « COCO CHANEL & IGOR STRAVINSKY » de Jan Kounen (Philippe Delest) et des documentaires « Teen Spirit : les Ados à Hollywood » et « Beau comme un manga » (Bruno Nahon) auront eu raison de confier les rênes de la réalisation de quatre des huit épisodes à Elizabeth Marre et Olivier Pont, Rodolphe Tissot, co-créateur de la série –avec David Elkaïm, Vincent Poymiro et Bruno Nahon faut-il le rappeler- se chargeant de mettre en images les quatre premiers, en plus de sa charge de directeur artistique.
Formé à la réalisation auprès, entre autres, de Charles Nemes (oui, celui de « LA TOUR MONTPARNASSE… » et « H ») pour qui il grave les échelons de troisième assistant à celui de premier, en devant également gérer la distribution des rôles, comme sur ses épisodes de « Maigret » (où il joue aussi l’Inspecteur Jansen), ce joueur de poker va réussir son coup de bluff ou son grand chelem en passant lui-même à la réalisation, deux de ses films et courts-métrages allant multiplier les prix en 2009 : « Maso » obtenant les prix de réalisation au Festival de Trouville et la mention spéciale du jury au Festival de Brest, après avoir été sélectionné à celui de Clermont-Ferrand, quand son téléfilm sur l’addiction au poker, « La Tueuse » reçoit le Pyrénées d'Or de la meilleure fiction au Festival du film de télévision de Luchon 2010 et le prix Marcel Julian de la meilleure première œuvre de fiction aux Lauriers de l’audiovisuel en mars 2011.
Un jeune réalisateur (de 38 ans) primé à ses commandes, ceci expliquera peut-être le récent prix de la meilleure série française au Festival Séries Mania 2012 ?
Travaillant en conjoint depuis 2005, année où la première assistante Elizabeth Marre (qui s’est formée sur « TANGUY », « DECALAGE HORAIRE » et « ILS SE MARIERENT ET EURENT BEAUCOUP D’ENFANTS » mais aussi le shortcom d’acces prime-time comico-musical de France 2 « Une journée Dehouf » de Stéphane Joly) rencontre sur le tournage de « LA MOUSTACHE » d’Emmanuel Carrère -avec Vincent Lindon et Emmanuelle Devos- l’opérateur assistant vidéo Olivier Pont (venu du monde l’animation : « FIEVEL AU FAR-WEST » en 1991) et coécrit et réalise avec lui « La Petite Flamme », le duo ou couple a depuis multiplié les expériences communes, « Manon sur le bitume » et « Exquisite Corpse » en courts ne dépassant pas les vingt minutes, avant de se voir offrir les quatre derniers épisodes de cette série que j’espère vous avoir donner envie de regarder également.
Ainsi soient-ils…
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