Les flics vaudois trucident un chauffard qu’ils poursuivaient en le criblant de balles. Cinq, si l’on en croit la presse quotidienne.
Et voici que le chef suprême des poulets vaudois ne trouve rien à redire et déclare sans ambages qu’ils ne seront pas soumis à une enquête disciplinaire ou administrative.
Légitime défense rapidement décrétée, 5 coups au but contre un chauffard qui sort un fusil de chasse. Que certains témoins semblent ne pas avoir vu, semble-t-il. Mais finalement la question n’est pas là.
On nous raconte volontiers que le flic de base doit être armé et qu’il ne fait feu que dans des circonstances exceptionnelles. Il exerce la puissance publique et s’il n’est pas flanqué de cet appendice quasi sexuel qu’est son 9 mm, il n’est plus lui-même.
Quand on prend la peine de parler avec le pandore de base, ce dernier a pour habitude de dire qu’en fait, il n’a jamais dû utiliser son arme en situation réelle durant x années de service.
Il serait donc intéressant d’établir une statistique pour vérifier combien de coups mal ajustés ont été « réussis » en 10 ans par les flics qui ne tirent jamais.
Car de deux choses l’une, ou il ne tirent jamais et n’ont donc pas besoin d’armes, ou alors ils tirent si mal qu’ils sont réellement dangereux.
© image Dupuis Morris