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3 ouvrages, 3 réflexions sur la guerre médiatique, l'armée dans la nation et la dimension du "chef"

Par Theatrum Belli @TheatrumBelli

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G&O1.jpgL'information, qu'elle soit avérée ou déformée, exagérée ou inventée, a toujours été une arme extrêmement efficace. Elle peut servir l'intérêt général ou des causes moins nobles, mais aussi s'intégrer dans de véritables objectifs stratégiques. C'est ainsi que la guerre, stratégie d'action politique par excellence comme l'a établi Clausewitz, a toujours été étroitement liée à ce moyen d'action. L'histoire des peuples foisonne d'exemples d'utilisation de l'information à des fins politiques ou militaires, et si certains faits font saillance plus que d'autres dans la mémoire collective, c'est parfois moins leurs conséquences sur la destinée des peuples qui en est à l'origine que la façon dont ils ont été rapportés.

Alexandre Le Grand, par exemple, a-t-il vraiment tranché de façon spectaculaire le nœud gordien ? La prophétie liée à ce nœud (1) pourrait bien n'être qu'une propagande inventée plus tard, afin de cultiver son image. En fait, peu importe la vérité puisqu'Alexandre s'en est définitivement attribué le bénéfice, alimentant ainsi sa légende de conquérant aux méthodes "brutales", voire expéditives, visant à impressionner ses adversaires.

Près de trois siècles plus tard, à l'issue de sa victoire à Alésia, César publie en un temps record (trois mois) La Guerre des Gaules avec l'intention avouée, selon les hagiographes, de "fournir des documents aux historiens sur des événements si considérables". Cet empressement avait en réalité pour objectif d'afficher au plus vite l'importance de sa victoire au Sénat. L'éloquence des écrits permit de présenter César sous un jour qui servait ses intérêts : minoration du rôle de ses légats, valorisation de la vaillance des adversaires dans le but de magnifier sa victoire, etc. La Guerre des Gaules est bien un ouvrage de communication destiné à valoriser le général vainqueur aux yeux du Sénat, afin qu'il puisse affermir son influence à Rome.


Bien plus tard, à l'instar de César dont il se vantait d'avoir lu la totalité des huit livres, Bonaparte s'est attaché à améliorer sa notoriété en créant de véritables journaux traitant de ses campagnes militaires. Devenu Napoléon, il inventera le communiqué de guerre, diffusé dans toute la France grâce à la rapidité du télégraphe de Chappe, premier véritable outil de communication (2) qui permettra d'entretenir sa gloire en transmettant au plus vite à Paris le récit de ses victoires.

Mais les grands succès historiques de communication ne peuvent être évoqués sans citer le Général de Gaulle. Le créateur de la France libre reconnut lui-même, dans ses Mémoires de guerre, que son image et sa notoriété ne commencèrent à peser sur le plan international qu'à partir du moment où il parvint à investir la sphère des médias, le fameux 18 juin 1940, son premier grand succès médiatique, grâce au réseau de la BBC. Un véritable coup de maître pour un message devenu historique car, à l'époque, peu de gens l'ont écouté mais tout le monde en entendit parler.

Plus tard, en 1951, l'arrivée du Maréchal de Lattre de Tassigny en Indochine a été considérée elle aussi comme un parfait exemple de communication réussie. Lucien Bodard, dans le dernier volet de la trilogie consacrée à ce conflit (3), en fait la description suivante : "Jamais je n'ai vu un acteur réussir son entrée en scène, comme le général de Lattre lors de son arrivée en Indochine".

Bien des pages pourraient être noircies de ces exemples qui se sont multipliés en même temps que se développaient les "mass media". Le XXe siècle aura en effet été celui de la progression fulgurante des techniques et des moyens d'information, jusqu'à constituer, au début des années 2000, le système d'interaction mondialisé que l'on connaît. Cet espace d'échange, devenu omniprésent voire oppressant, a atteint de telles proportions qu'il a été qualifié de "Léviathan médiatique" (4), en référence au monstre marin biblique, colossal, sans forme précise, mais doté d'un pouvoir immense (5). Cette métaphore apparaît d'autant plus pertinente que la bulle médiatique a acquis une sorte d'autonomie dans un espace où le premier des internautes peut se connecter pour en devenir acteur à part entière, contribuant à augmenter sa puissance. Son développement est tellement aléatoire qu'il en est devenu imprévisible. En son sein se livrent des batailles sans merci, des révélations essentielles, des formidables découvertes du monde dans un déferlement chaotique de la connaissance et de l'information.

C'est au sein des démocraties de la fin du XXe siècle que cette bulle médiatique s'épanouit le plus. Elle en est d'ailleurs devenue un des plus beaux emblèmes, facteur précieux d'évolution pour le meilleur, certes, mais aussi quelquefois pour le pire. Or, cette explosion médiatique, qui s'étend inexorablement à l'ensemble des régimes politiques par les réseaux mondiaux, confère depuis quelques années une importance essentielle à l'opinion publique et il ne se passe pas une journée sans que celle-ci soit sondée, auscultée, étudiée, écoutée...

Au sein de ces démocraties, les armées se doivent de rester étroitement liées à leurs concitoyens, auxquels elles sont consubstantiellement attachées. Elles sont intégrées au fonctionnement sociétal dont elles sont, à certains égards, les garantes. Elles ne restent donc pas indifférentes aux avis et opinions que leurs concitoyens portent sur elles et sur lesquels repose leur principale légitimité. Engagées dans des missions et des opérations souvent exigeantes, loin des frontières, les armées ne peuvent rester inactives face à un éventuel désintérêt des actions qu'elles conduisent. Un désintérêt qui peut aller jusqu'au rejet, susceptible de fragiliser le moral des troupes et la réussite de la mission. En effet, leurs adversaires ont pu montrer à plusieurs occasions à quel point ils savaient utiliser les nouveaux moyens de communication pour influencer, désinformer et abuser les esprits de populations fragilisées par un mode de vie très protégé. Les armées se doivent donc de rester très attentives à la montée des phénomènes médiatiques, particulièrement dans les nouveaux espaces électroniques, et de s'adapter aux modes d'action de leurs adversaires. Mais le combat est inégal et dans ce domaine l'histoire a montré que les Nations démocratiques ont souvent perdu des batailles, par ailleurs gagnées sur le terrain. Pour tenter d'y remédier, il est temps d'inventer de nouvelles stratégies, peut-être plus ambitieuses, certainement plus audacieuses, et définitivement respectueuses des principes démocratiques. Actions dans les nouveaux espaces électroniques, offensives sur le terrain médiatique de l'adversaire, défense de nos valeurs éthiques sont autant de modes d'actions qui s'inscrivent dans ces stratégies de nouvelle génération.

Devenue la principale légitimité des décisions publiques et des engagements politiques, l'opinion collective est un enjeu majeur des acteurs de la société. Ceci confère une place éminente à la communication médiatique, véritable quatrième pouvoir susceptible de supplanter les trois autres. Utilisé à mauvais escient, certainement un des plus manipulables, il peut menacer l'équilibre souvent instable de nos démocraties et de ses principaux acteurs dont les armées font partie. Elles se doivent donc de rester en perpétuelle veille stratégique au sein des espaces médiatiques, sous crainte de se laisser dépasser et de perdre la guerre de l'opinion publique.

Général Benoît ROYAL

Chercheur associé au sein du pôle éthique et déontologie du Centre de recherche des Ecoles de Saint-Cyr Coëtquidan (CREC), le général Benoît ROYAL, Saint-Cyrien, est breveté de l'Ecole de Guerre et ancien auditeur de l'IHEDN. Il a été chef du service d'information et de communication de l'armée de Terre de 2007 à 2010. Il est aujourd'hui à la tête de la sous-direction chargée du recrutement dans l'armée de Terre.

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1. Selon la légende, le timon du char du roi Midas (roi de Phrygie) était lié par le fameux "nœud gordien", dont quiconque, selon la prophétie, parviendrait à le dénouer deviendrait le maître de l'Asie. En 333 av. J.-C., Alexandre tenta de défaire le nœud. Ne trouvant pas d'extrémité, il décida de le trancher d'un coup d'épée.

2. Dès la révolution, la construction du télégraphe des frères Chappe est essentiellement dictée par la nécessité de transmettre des ordres militaires aux armées. Il sera plus tard employé à d'autres fins de communication.

3. Lucien Bodard, L'aventure. De Lattre et les Viet, Gallimard, 1967.

4. Henri Hude, Démocratie durable. Penser la guerre pour faire l'Europe, Éditions Monceau, 2010.

5. Hobbes dans son livre Le Léviathan s'inspire du monstre biblique pour illustrer la force du contrat social : ce dragon est la force titanesque créée collectivement et à laquelle l'abandon de la liberté individuelle est consenti pour obtenir la protection d'un corps policier, ce qui évite à la société de sombrer dans l'anarchie.

G&O2.jpgLorsqu'il publie le 15 mars 1891 dans la Revue des Deux Mondes son article "Le rôle social de l'officier", le futur maréchal Lyautey, alors capitaine commandant un escadron du 4e régiment de Chasseurs, ignore que ce texte lui vaudra une renommée qui dépassera largement le cadre des armées tant les idées qu'il développe touchent tous ceux qui assument des responsabilités humaines. 

À cette époque, la France est encore meurtrie par la terrible défaite de 1870 et l'annexion de l'Alsace-Lorraine par l'Empire allemand est une plaie à laquelle l'armée française est particulièrement sensible. Bien qu'engagée depuis près de vingt ans dans la conquête du second empire colonial français — en 1891 la France termine l'annexion de la Guinée et du Soudan — elle prépare "la revanche" qui est souhaitée par beaucoup de Français. C'est dans ce but que le service militaire universel et obligatoire est progressivement généralisé et philosophiquement conçu comme la continuation normale de la formation d'un citoyen après son passage à l'école publique. Politiquement, la jeune Ille République est fragile et les crises se multiplient. 

Pour Lyautey, la jeunesse sera à l'origine du redressement de la France. Il faut l'instruire pour cela et faire naître la cohésion qui doit unir la nation ainsi que la loyauté envers l'État. Il est persuadé que les 20.000 officiers que compte l'armée française ont un rôle clé à jouer dans cette œuvre car ils sont les seuls serviteurs de l'État qui soient immédiatement et directement en contact avec la population. Toutefois, il constate également que ceux-ci sont souvent futiles, imbus de leur grade, indifférents à la troupe. Il rédige alors son article en forme de profession de foi sur la base de sa propre expérience. La suite est connue. Il appelle les officiers à ressentir la noblesse et la hauteur de leur mission en se rapprochant de leurs hommes : "on ne commande bien que ceux que l'on aime". Selon lui, il faut les connaître et se sentir investi envers eux d'une mission d'éducateur. En cela, il pose les bases de ce que doit être un chef authentique et, tout en anticipant les problèmes sociaux engendrés par la société moderne, il inscrit son article dans une intemporalité qui le rend encore aujourd'hui essentiel pour qui veut exercer une responsabilité d'hommes. Il n'en demeure pas moins très concret dans ses recommandations car il souhaite ardemment voir l'armée jouer un rôle à sa mesure dans la nation française. Encore une fois, il s'appuie sur la jeunesse et appelle à profondément moderniser la formation des jeunes officiers pour les imprégner de l'aspect humain de leur charge. 

Pour autant, en 2012, le Rôle social de l'officier n'a-t-il sa place que dans une liste de "classiques" que toute personne qui va exercer des responsabilités se doit de lire ? Cet article n'a-t-il plus aucune actualité en dehors de quelques préceptes aujourd'hui largement acquis comme la norme dans l'exercice du commandement ? 

Loin des vœux pieux et des divagations abstraites, la "méthode Lyautey, c'est un état d'esprit, c'est une dynamique qui pousse à la recherche d'une méthode personnelle adaptée aux hommes et aux circonstances" (1). Derrière l'inspiration humaniste de son projet, il y a la volonté farouche d'un officier subalterne de faire évoluer une institution à laquelle il est profondément attaché pour qu'elle serve au mieux son pays. Il offre dans ce but aux officiers une nouvelle vision de leur rôle et de leur fonction, bien loin du simple praticien car "celui qui n'est que militaire n'est qu'un mauvais militaire". Cette volonté doit encore exister et elle doit être préservée. Si tel n'était pas le cas, l'armée serait condamnée à subir les événements en raison d'une impréparation chronique, qu'elle soit technique, morale ou intellectuelle, et par conséquent à voir son rôle au sein du corps social se dégrader jusqu'à devenir insignifiant ou méprisé. Le message que le maréchal Lyautey livre aux officiers d'aujourd'hui est donc d'agir en permanence pour faire progresser l'institution militaire afin que sa position au sein de la nation soit la plus à même de garantir l'atteinte optimale des objectifs de tous niveaux fixés par l'État. Car l'enjeu est bien celui-là : une société ne pouvant pas vivre dans la crainte, la veille ou la suspicion permanentes, un groupe est désigné en son sein pour la veiller et la protéger. Il constitue son "bras armé". Si ce groupe faillit, c'est toute la société qui est menacée. 

C'est pourquoi il est nécessaire de s'interroger sur les transformations qu'ont connues en France la place et le rôle de l'armée et des militaires depuis l'avènement définitif de la République pour devenir ce qu'ils sont au début du XXIe siècle. De la même façon, il est indispensable de réfléchir aux liens qui unissent l'armée et la nation, à leur réalité et à leur utilité dans le contexte stratégique et politique actuel. Pour envisager la façon de conserver un outil de défense adapté et servant au mieux les intérêts de la société française en toutes circonstances, ce double questionnement est un préalable impératif. Il permet notamment d'envisager quelles actions peuvent — ou doivent — être engagées dans ce but. 

En cherchant en permanence les meilleurs moyens de replacer les armées au cœur de la nation, d'accroître la connaissance mutuelle et les échanges avec les décideurs civils et de libérer la parole des militaires, le corps des officiers regagnera la "conscience de son rôle prééminent, (.../...) l'orgueil de sa destination, le rayonnement au dehors, seul salaire — en attendant la gloire — qui puisse payer ceux qui comptent (2)". Voilà le message que les jeunes générations d'officiers peuvent trouver dans l'œuvre du maréchal Lyautey. 

Commandant Hugues ESQUERRE

Saint-Cyrien de la promotion commandant Morin (1994-1997), officier des troupes de Marine, breveté de l'Ecole Supérieure de Guerre, le commandant Hugues ESQUERRE a tenu de nombreux postes opérationnels dans les armées, en France et à l'étranger (Kosovo, Afghanistan). Il est actuellement en poste détaché au ministère du Budget.

Cliquer ICI pour commander ce livre aux Editions Economica, 110 pages, 14 €.

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(1)   Colonel Pierre Geoffroy, président-fondateur de l'Association nationale Maréchal Lyautey. 

(2)   Général de Gaulle, Le Fil de !'Épée, réédition en 2010, Perrin.

G&O3.jpgL'enjeu de cet ouvrage est de rendre les décideurs — notamment les futurs décideurs — plus conscients de ce que signifie être chef. Être chef, c'est bien sûr être la tête (1) d'un tout, mais pour cette raison, c'est d'abord quelque chose de physique. Le chef est celui (2) qui prend la tête du groupe et le tire (3) derrière lui. Il s'incorpore au groupe, il l'incorpore à lui, et il se donne à fond. Être chef, cela veut donc dire s'engager, prendre des risques, prendre ses responsabilités, payer de sa personne et montrer l'exemple — autrement, le chef perd sa légitimité. 

Être tête, c'est penser. La tête conduit et doit donc savoir où l'on est, où l'on va, d'où l'on vient, qui on est, qui sont les autres, par où l'on passe, et comment passer. Pour savoir cela, à partir d'un certain niveau, mais souvent très vite, il est indispensable de pratiquer un exercice de réflexion. Cet exercice s'appelle "philosophie". Le terme ne doit pas effrayer. L'important, c'est de réfléchir et d'atteindre les buts de la réflexion. Si on y parvient, on aura assez philosophé. Le reste est sans intérêt, pour nous. 

Cette "Nouvelle philosophie des décideurs" a été rédigée pour servir de base de discussion, dans un cours de philosophie, donné aux élèves-officiers de l'École spéciale militaire de Saint-Cyr (4). Elle traite, dans ce volume (5), de sagesse politique et de vision de l'histoire. Elle s'adresse, au départ, à de futurs chefs militaires, mais, le métier militaire étant essentiellement politique, elle s'adresse aussi bien à tout responsable conscient que son action impacte la vie de la cité. Elle s'adresse à tous ceux qui ont eu, ont, ou auront des responsabilités, économiques, politiques ou culturelles — et, tout simplement, à ceux qui s'intéressent à la vie publique, en tant que citoyens. 

Ce livre est à la fois politique et philosophique. Il se présente comme une prise de position politique sur les problèmes de notre temps et de notre pays, sur la Grande Crise, ses causes et la Renaissance à venir — et, en même temps, comme une prise de position philosophique sur des problèmes qui se posent à tout être humain essayant d'y voir clair sur la politique et de se situer dans l'histoire. De là un va et vient entre l'action dans la cité, et la pensée du Bien et du Juste, en quoi consiste la philosophie. Dans une cité, on rend la justice. Pour être juste, quand on doit la rendre, il faut chercher la vérité — autrement que signifie, par exemple un procès équitable ? Et pour chercher la vérité, il faut vouloir être juste. C'est une bonne façon de philosopher, que de le faire en citoyen, avec ses concitoyens, et surtout en temps de crise. 

Henri HUDE 

Ancien élève de l'Ecole Normale Supérieure d'Ulm (1974-1979), Henri HUDE est agrégé et Docteur HDR en philosophie (Paris IV-Sorbonne). Il a été professeur à l'Institut Jean-Paul II près de l'université du Latran ainsi que professeur et directeur du collège Stanislas à Paris. Il est aussi le fondateur (2004) du Centre d'éthique et de déontologie aux Ecoles de Saint-Cyr Coëtquidan dont il est actuellement le directeur. Il administre également un blog : www.henrihude.fr

Cliquer ICI pour commander cet ouvrage aux Editions Economica, 144  pages, 18 €.

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1. "Tête", d'origine argotique, a remplacé "chef", qui avait les mêmes sens. "Chef" vient du latin caput — d'où "chapeau", "capitaine", "capital", etc. 

2. Quand je dis "homme", j'entends, sauf précision, les deux sexes indifféremment. 

3. "Tirer" en latin (au sens où l'on tire un charriot) se dit ducere, qui signifie également "conduire". Ainsi, le chef militaire se dit aussi dux, d'où vient en français le mot "duc", qui a désigné, comme "marquis", une fonction militaire, avant de devenir un titre honorifique. 

4. Ce livre est publié sous la seule responsabilité de son auteur, écrivant comme universitaire français. Il n'a rien d'officiel et n'engage d'aucune façon les institutions qui l'emploient. 

5. Comme il a été indiqué plus haut, cet ouvrage est le premier d'une trilogie à paraître aux éditions Economica. Le deuxième s'intitule La Force de la liberté. Le troisième, L'avenir de l'humanisme. Bien que ces divers volumes se complètent l'un l'autre, chacun forme un tout indépendant.


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