Le dirigeant corse accuse la police d’avoir provoqué elle-même les échaffourées à l’issue de la rencontre alors que les spectateurs de Furiani regagnaient leur domicile : « « Ce qu’il s’est passé ce soir est inacceptable. On aurait voulu saboter le match et l’après-match que l’on aurait pas fait autrement. Ce n’est rien d’autre que de la provocation », a déclaré M. Geronomi lors d’une conférence de presse.
Le président du Sporting accuse les CRS déployés autour du stade d’avoir procédé à « des tirs tendus à hauteur d’homme, sur des enfants » qui quittaient le stade à l’issue du match qui s’est déroulé sans incident. « A la fin du match, plusieurs centaines d’hommes casqués et armés ont fait face à nos supporters, des jeunes, des familles (…) venus tranquillement au stade. Certains ont subi des tirs tendus de flash-ball (…) et nous ne l’accepterons plus », a-t-il ajouté.
Le président du SCB a ajouté que son club « ne participerait plus aux réunions préparatoires de sécurité en préfecture, parce que l’on ne nous écoute pas » et se réservait le droit d’intenter une action en justice contres les responsables de la sécurité.