Pandora, le spot « in » des déglingués de la boîte à coucous…
Simplement dit, Borderlands 2 est un FPS en cel shading, qui prend place sur la planète Pandora, en mains de marginaux et de ravagés du ciboulot, parmi lesquels Jack LeBeau y tient une place de choix. Ce grand malade y règne en dictateur, qui, pour faire rouler son business, dirige Hypérion, une fabrique d’armes conçues à partir de matériaux spéciaux, leur insufflant une puissance redoutable. Vous voyez venir la suite? Quatre héros, Salvador, Axton, Maya et Zer0, des combattants aux caractéristiques bien typées, vont tout faire pour renverser ce système. Tandis que Salvador bourrine, Axton tient le rôle d’ingénieur (le gars qui dispose ses tourelles dans tous les coins), Maya est dotée de pouvoirs psychiques permettant de paralyser les adversaires, et finalement Zer0 tient le rôle d’assassin, aussi doué pour le tir à longue distance qu’au corps-à-corps. La charnière JDR se montant sur ces bases, les étoffant principalement via un système d’arbres de talents, permettant ainsi à chacun de personnaliser ses héros, pour les rendre les plus redoutables possible. Pour les fans du premier voler, les 4 protagonistes de celui-ci y seront présents, mais sous forme de PNJ, venant étoffer quelque peu le scénario tout au long de l’aventure.
Outre la patte graphique cartoonesque, puisque le cel shading y est omniprésent, le titre est très nerveux, les affrontements y étant particulièrement bien balancés, avec une IA qui parvient à surprendre en bien. Les adversaires mettent carrément en place des tactiques, n’hésitant pas à nous prendre à revers, et il ne faudra pas se fier à leurs tronches patibulaires, puisque pour ce qu’il en est du combat, ils savent y faire…
Jusque là, rien de particulièrement surprenant. Mais si on vous disait que les missions sont, le plus souvent, totalement barrées, du genre: du haut d’un générateur, un vilain vous défie au combat, contre son… corbeau! Ou encore, lorsqu’il faudra aller récupérer les peluches d’une gamine à cadinettes qui s’amuse à faire sauter ses adversaires après les avoir attachés à une caisse d’explosifs, sans omettre de chanter sa petite ritournelle genre Bisounours en appuyant sur le détonateur?
En y ajoutant un mode coop, une rejouabilité élevée ainsi qu’un challenge ultime nommé « You will die », nous mettant face à un énorme ver aux tentacules crachant des lasers, déblocable lorsque les personnages sont au niveau maximum, Borderlands 2 risque bien de vous faire aimer sa folie.
Eric Rivera
Les notes S2PGraphismes:
Bande Son:
gameplay:
Difficulté:
Durée de vie:
Fiche TechniqueType: FPS/Jeu de rôles
Éditeur: 2K Games
Age/PEGI: 18
Multijoueurs: En coopération
Sortie: 21 septembre 2012
Plates-formes: PC, PS3, Xbox 360
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