© LAT / Williams
Wikipedia nous rappelle, dans son immense sagesse le principe même d’Energie Cinétique, le tout appliqué à la mécanique (Au sens « physique » du terme):
« L’énergie cinétique est l’énergie que possède un corps du fait de son mouvement par rapport à un référentiel donné. Sa valeur dépend donc du choix de ce référentiel. Elle s’exprime en Joule (J). Pour un point matériel l’énergie cinétique est égale au travail des forces appliquées nécessaires pour faire passer le dit corps du repos à son mouvement (si le référentiel choisi n’est pas galiléen, il faudra tenir compte du travail force d’inertie d’entrainement). Par suite, l’énergie cinétique n’est pas en général une intégrale première du mouvement, sauf si le travail des forces extérieures et intérieures (pour un système de points matériels) sont nuls au cours du mouvement. Un exemple classique de ce type de situation est le cas du mouvement d’une charge électrique dans un champ magnétique uniforme. Dans un référentiel galiléen, pour un corps ponctuel de masse m constante parcourant un chemin reliant un point A à un point B, la variation d’énergie cinétique est égale à la somme des travaux W des forces extérieures et intérieures qui s’exercent sur le solide considéré. »
A Singapour, sur un circuit aseptisé comme un bloc opératoire et ressemblant (ou tentant) vaguement, de très loin là-haut dans le ciel, à Monaco, Ayrton se qualifia en seconde position devant son coéquipier, Pastor « Crush » Maldonado. Sauf que ce dernier, a force de punitions diverses, n’avait rien de fait de mal. Cela étant, aujourd’hui, plusieurs ont vu l’énergie cinétique de leur monoplace les entraîner contre le mur, à l’instar du neveu, Bruno, qui tapera d’ailleurs le même mur, et ce, deux fois d’affilée, la seconde le privant de la super-pôle.
Un autre tenta cette expérience, et bien qu’à l’évocation de son nom, je vois certains d’entre vous commencer à sourire, fût Romain Grosjean. Il essaya lui, côté gauche de la voiture, mais pu repartir quand même. Notons qu’en practice session, c’est le Grand Mark qui avait tâté du mur, imité par Pérez qui échappa de peu au pire. Lewis Hamilton, le pôleman, lui, fera comme Bruno, mais sans casser sa voiture.
A la descente de sa monoplace, Ayrton avait surtout l’air surpris de voir les Lotus aussi loin sur la ligne:
« Je me rappelle qu’en 1985, quand j’étais chez… Lotus Renault, avec Elio, on avait « gueulé » ensemble sur la hiérarchie car ils nous donnaient des évolutions de la voiture qui ne correspondaient en rien aux caractéristiques du circuit. Romain ne le fera pas, mais je pense que chez Kimi, ça doit bouillir… »
Belle analyse d’Ayrton. Les 5 feux font rouges s’éteindront comme à chaque fois et dès lors…
A suivre (…)