I was born under a wandrin' starI was born under a wandrin' starWheels are made for rolling, mules are made to packI've never seen a sight that didn't look better looking backI was born under awandrin' star
Mud can make you prisoner and the plains can bake you dry
Snow can burn your eyes, but only people make you cryHome is made for coming from, for dreams of going toWhich with any luck will never come trueI was born under a wandrin' starI was born under a wandrin' star[…]Une somptueuse chanson écrite par Alan Jay Lerner et André Previn, et chantée par Lee Marvin, et une adaptation française (paroles de M Vidalin, chantée par Gilles Marchal) très réussie quant à l’ambiance générale, mais s’éloignant suffisamment du texte original pour que ma traduction ne soit pas superflue.L’histoire de Lee Marvin est elle-même est extraordinaire : plombier amené à remplacer au pied-levé un acteur de théâtre malade, il devint un célébrissime acteur de cinéma, où il interprétait lui-même les chansons de ses films. « I was born under and wandrin’ star » est tirée de « Paintyour wagon », Western où Lee Marvin et Clint Eastwood occupent les premiers rôles.Le grand mythe sur lequel est fondée cette chanson est commun à beaucoup d’autres, sous différentes formes : le goût de la libertéincompatible avec un quelconque attachement aux lieux ou aux personnes, un destin d’errance plus fort que l’amour, une nostalgie dans laquelle on se complait et que l’on cultive par l’éloignement, un romantisme de la solitude voulue, le bonheur dansle dénuement, un cynisme indissociable du fatalisme, ou la recherche éternelle d’un rêve dont on sait par avance qu’il ne peut s’incarner. Autant de déclinaisons superbes sur le même thème, et de chansons inoubliables, mais toujours le même héros solitaire… que l’on admire plus qu’on ne le plaint, et que l’on envie même un peu pour avoir su déguiser sa fuite en un destin romantique.
Je Suis Né Sous Une Etoile ErranteJe suis né sous une étoile erranteJe suis né sous une étoile erranteLes roues sont faites pour tourner, les mules pour le bâtLa vue paraît plus belle quand on l’a laissée derrière soiJe suis né sous une étoile erranteLa boue peut t’emprisonner, le désert te brûlerLa neige pique les yeux mais seuls les gens te font pleurerChez soi c’est pour en partir, et rêver d’y rentrerCe qui, par chance, ne se fera jamaisJe suis né sous une étoile erranteJe suis né sous une étoile erranteJe sais ce qu’est l’enfer ; l’enfer c’est « bonjour »Le ciel c’est « Adieu » ; je dois repartir pour toujoursJe suis né sous une étoile erranteSous une étoile erranteLa boue peut t’emprisonner, le désert te brûlerLa neige pique les yeux mais seuls les gens te font pleurerChez soi c’est pour en partir, et rêver d’y rentrerCe qui, par chance, ne se fera jamaisJe suis né sous une étoile erranteJe suis né sous une étoile erranteSi j’arrive au ciel, ligotez-moi bienSans quoi vous me verrez encore errer sur les cheminsJe suis né sous une étoile erranteSous une étoile errante(Traduction – Adaptation : Polyphrène)