Le groupe a indiqué dans un communiqué qu’il allait étudier diverses options pour aider sa division portable “à regagner son leadership sur le marché mondial” et améliorer la valeur du groupe pour ses actionnaires. Parmi les alternatives envisagées, figure “la séparation de la division mobiles des autres activités (du groupe) pour permettre à chaque activité de croître et de mieux répondre aux attentes de ses clients”.
Depuis octobre 2006, la valorisation boursière du groupe a perdu 60 %, pour se stabiliser aujourd’hui à quelque 22 milliards de dollars.
« Nous pensons que cette démarche accélérera le redémarrage des matériels mobiles et soutiendra nos efforts pour attirer un nouveau patron », a déclaré Greg Brown, le PDG du groupe, qui cherche un dirigeant pour conduire la nouvelle entité. Pour l’heure, toutefois, la cession de l’activité ne serait pas à l’étude. « La division est tellement en difficulté qu’il n’y a pas d’acheteurs », a déclaré à l’AFP Thomas Carpenter, analyste chez Hilliard Lyons. L’équipementier peine à trouver un produit capable de succéder au Razr, son modèle phare.