# LA MER
Le souffle de la mer en manque normatif
Assèche ma peau barrière
Aux confusions des mondes épiques
Repoussoir des autres pénétrants
Leurs sourires imprenables
Protecteurs ardents des précieux intérieurs
Les trésors feutrés sont cachés
En cellules de velours
Et je vis aux reflets des autres
Solides et tendres
Qui apposent leurs âmes
Au bord du comptoir des liens
La mer vient et revient au cœur
Envouter les corps en forte traction
Je souffre exaltée du manque d’épaisseur
Du film protecteur enveloppant de chaleur
Et je laisse la nausée des passions
Au doux rythme du bien-être
#ECOUTE
Tu dors assis sur mon enfance abîmée,
Et respectuée en sac
Je t’écoute.
Nos rapports non protégés
De ma psyché enchantée au blocage de tes oublis
M’obligent la prise du sang vérifié.
Mes limites débordent d’une citadelle en guimauve.
Écoute-moi
Car forte je fonce à vélo sur mes hectares de vie
En rêvant d’un long pont en Afrique ou à Dubaï.
Ecoute-toi
Me dire du besoin des passages,
Des muscles souples du dos tendu.
J’écoute sérieuse
Les planètes pas conformes à l’équilibre,
Éradiquer puis servir les sources cellulaires.