Capsule

Publié le 21 septembre 2012 par Chezfab

Florent Paudeleux est un auteur comme on en voit peu. Sans réelles limites ni tabous, il balaie nos repères les plus solides pour nous amener dans une histoire hallucinante. Un trio amoureux mais contrarié, entre un homme, Alix, gay au lourd passé, un éphèbe qui l’aime, Dean, beau et patient, et une femme folle d’Alix, Carole, mais qui ne peux recevoir ce qu’elle désire le plus.

Dans une écriture alerte, à la limite de la névrose, l’auteur nous entraîne là où ne pensions pas aller, dans les tréfonds de la découverte d’un drôle de sentiment : l’amour. Car oui, derrière le sordide et le cruel, ce livre parle d’amour! De ce que l’on peut faire par amour, mais aussi de ce que l’amour peut faire pour, et contre nous. Ce livre nous dérange, c’est certain, mais plus parce qu’il nous oblige à nous dépasser que toute autre chose.

A lire, tant ce récit ranime en nous un feu qu’on pouvait penser éteint !

Résumé par les Editions Grimal :

Qu’est-ce que ça aurait bien pu donner, si Disney avait réalisé un porno, si Barbara Cartland avait
écrit gavée d’ecstasy, si Eugène Labiche s’était envoyé en l’air en backroom ?
Peut-être que ça aurait donné ça : Carole aime Alix, Dean aime Alix, et Alix n’aime que lui.
Ces trois-là sont névrosés, habités de fantômes qui ne les lâchent pas, obsédés par le sexe,
la possession, la perdition. Mais peut-être qu’au fond, ces trois âmes perdues ne sont habitées
que par une seule chose, si simple, si douloureuse, si difficile : l’apprentissage de l’amour.
Ce roman foudroyant nous transporte dans les méandres de la pornographie, des nuits de drogues
et d’alcool, de l’inceste et du crime. L’auteur, d’une écriture jubilatoire et torturée, nous fait
tourner la tête, effaçant d’une plume acérée nos repères les plus solides.
On en sort excités, choqués, malmenés, mais plus encore, extasiés du plaisir que l’on y a pris.