The Office // Saison 9. Episode 1. New Guys.
Après la mauvaise saison 8, il fallait s'attendre à ce que la saison 9 tente de faire mieux. Et il est vrai, qu'il y a un sentiment de nouveauté et de fraicheur qui rode. NBC a récemment annoncée
qu'il s'agirait de la dernière saison de la série et que Greg Daniels, le showrunner historique (saisons 1 à 5) serait de retour pour superviser la série. Autant dire que même avec le grand boss,
sans Michael Scott c'est très différent à Dunder Mifflin. Mais je suis parti optimiste à la recherche d'un The Office transformé. Je ne demandais pas non plus qu'il soit parfait, mais globalement
intéressant. Avec un titre comme "New Guys", on devait avoir de nouveaux personnages et nous avons droit à deux jeunes arrivants. D'un côté l'un qui est déjà prévu pour devenir le futur Jim, et
l'autre… le futur Dwight. C'était assez facile mais une bonne idée qui permet aussi de rafraichir un peu le cast après le départ de Mindy Kaling de la série (elle fait officiellement son petit au
revoir dans le cold open, amusant mais sans plus). Il y a quelque chose que j'ai réellement adoré dans cet épisode et qui n'avait pas été fait encore dans la série c'est le moment où Jim et Pam
se retrouvent à parler hors caméra et à enlever leurs micros.
Tout d'un côté The Office change de forme, on nous propose de voir ce qu'il y a derrière ce faux-documentaire (enfin, mockumentary pour les intimes ici). C'était un joli clin d'oeil et j'espère
que l'on en aura droit prochainement parce que Greg Daniels a justement promis de nous répondre à la question : "Pourquoi ce documentaire à Dunder Mifflin ?". Andy est de retour après avoir passé
de longues vacances thérapeutiques au fin fond de je ne sais plus quel région des Etats-Unis. Il est un nouvel homme et est prêt pour reprendre les rennes de la société. D'un côté nous avons
Pete, le nouveau Jim. Du coup, Jim, le vrai, se met à penser à sa vie et à la situation dans laquelle il est. J'ai bien aimé Jim en pleine réflexion sur lui même. Cela ne dure pas assez
longtemps, mais c'est plaisant malgré tout. Quant à Dwight il reste égal à lui même. Dwight Jr se retrouve à lui demander sa liste de client pour l'aider, et Dwight pense constamment que sa
version junior veut lui voler sa place. La compétition s'installe alors et finie sur une échelle de pompier. Dwight reste égal à lui même, toujours dans la démesure la plus totale.
Note : 6/10. En bref, un retour gentiment élaboré et sympathique. Sans forcer.