Devant ce paysage troublé
Sentir un peu
De ta présence.
Un village
Accroché à son flanc
Une vaste maison aux mille fenêtres.
Avec une ombre bien trop grande
C’est un matin de juin
Le soleil inonde la vallée
Alors qu'un vol d’hirondelles me salue au passage.
L’air s’imprègne de mystère,
De pudeur
Mes yeux s’étourdissent
Par trop de lumière.
Il y a toutes ces rumeurs
En bordure du temps,
Et je m’égare dans un ciel désenchanté,
En quête de délivrance.
Au bout de ce chemin
Me voici confrontée à l’éphémère mémoire
Et au lourd fardeau d’une fillette.
Je prends le temps de l’espace,
Assoiffée de vérité,
Mais je ne croise que ma faiblesse et ta solitude.
Derrière les volets clos,
Scellé par le silence
Les mots de la nuit.
Tu es
Ce souffle de vie
Lié à ma disgrâce.