Vendu comme un trésor national, le château d’Himeji est le premier site japonais à avoir été inscrit au patrimoine culturel mondial de l’UNESCO (en même temps que le temple de Horyuji de Nara). Il est situé à quelques dizaines de kilomètres de Kobe et à 15 minutes à pied de la station Himeji. C’est avec joie que je m’apprête à visiter une merveille construite dans sa forme originale en 1346, et le théâtre de nombreux films et séries.
Je ne suis pas là pour parler architecture féodale. On a tous eu des cours sur les châteaux forts en primaire : des tours, des douves, des meurtrières, des trous pour balancer de l’huile chaude… le b.a.-ba de l’autodéfense et de la cruauté humaine, passons ! Je suis là pour parler restauration. La logique, ou peut-être ma logique, voudrait qu’on le fasse côté par côté pour laisser aux touristes la jouissance partiel du monument. Je dis ça, je dis rien. Il est vrai que les différents guides et sites internets parlaient de rénovation en cours. Mais rénovation de quoi ? De l’intérieur, d’une façade, d’un donjon.

