PAR BERNARD VASSOR
AUTOPORTRAIT "EN BONZE"(Arles 1888)
Art muséum Harvard University Massachusset.
Son amour pour l'art japonais débuta à Nuenen après la lecture de "Chérie"d'Edmond de Goncourt. Les livres des frères Goncourt impressionneront fortement Vincent jusqu'à la fin de sa vie.
Sa passion pour le "japonisme" l'avait poussé jusqu'à s'identifier aux moines adorateurs du Bouddha. Ce qui ne le gênait pas pour boire, fumer, et de consacrer une partie de son budget en une visite tous les quinze jours à la maison* de la petite rue dite"des Ricolettes" gérée par une sous-maîtresse dont le nom est Virginie; où il laissa en dépôt, bien plus que les trois francs habituels, une partie de son oreille remise à la fille "soumise" surnommée Rachel (son prénom véritable était Gaby), en lui disant :"tu te souviendras de moi, en vérité je te le dis". La jeune femme s'évanouit en ouvrant le journal qui contenait un lambeau de chaire sanglante. C'est un agent du nom de Robert, qui prévint ses supérieurs. le commissaire de police se rendit à la maison jaune où il trouva Vincent gisant dans son sang, fut admis d'urgence à l'hospice d'Arles. Vincent va alors basculer dans un univers dont il ne sortira que deux ans plus tard dans un champs de blé peuplé de corbeaux.....
*Maison de tolérance numéro 1 selon la police.