Souvenirs de vacances façon inventaire à la Prévert

Publié le 20 septembre 2012 par Arsobispo

Finito. Adieu Toscane !

Resteront les souvenirs du café de 11 heures (A), du Campari au bitter (B) pour l’apéro du soir, des après-midi au bord de la piscine (C), de l’émerveillement banal mais sans cesse renouvelé des couchers du soleil (D), la rencontre quotidienne du vieux joggeur (E) lors de nos départs et des contemplations sans cesse renouvelées de la campagne toscane (F) (G)., le choix des produits pour le repas du soir (H), le bon-sens des automobilistes italiens (I) et le restaurant quotidien.

Plus exceptionnels, aussi, ces rencontres inattendues, Taddéo Di Bartalo et son jugement dernier à la Collegiatat de San Giminiano (1), ce portrait étonnamment moderne d’un peintre non précisé au Palazzo Bruni d’Arezzo (2) que j’attribuerai volontiers à Pierro della Francesca - Ciocchi Della Robbia et ses sculptures (3), le buratto (pantin) (4) et les costumes du Moyen-âge (5) de la giostra del Saracino de Sarteano, les merveilleuses fresques au sein de l’Abbazia di Monte Oliveto Maggiore de Sodoma dont les extraordinaires portraits (6) me rappellent tant Enki Bilal - mais aussi ceux de Signorelli (7) dont les culs des jeunes hommes (8 et 9)n’ont rien à envier à ceux qu’aimait peindre Sodoma (10 et 11) -  les sibylles (10)  gravées sur marbre de Giovanni Pisano sur le sol du Duomo de Sienne.

Taddéo Di Bartalo et son jugement dernier à la Collegiatat de San Giminiano

portrait d’un peintre non précisé au Palazzo Bruni d’Arezzo

Bas-relief de Ciocchi Della Robbia

buratto de la giostra del Saracino de Sarteano

costumes du Moyen-âge portés lors de la giostra del Saracino de Sarteano

fresque de Sodoma au sein de l’Abbazia di Monte Oliveto Maggiore

Portrait de Signorelli au sein de l’Abbazia di Monte Oliveto Maggiore

Quelques culs de Signorelli

Et ceux de Sodoma

Une des sibylles de Giovanni Pisano

Une autre des sibylles de Giovanni Pisano