Aujourd'hui : Tu, toi et toi-même et éventuellement Wikipédia.
Il est parfois convenant (en un seul mot) de venir tancer les autres contributeurs sur les défauts qu'ils manifestent outrageusement, au nez et à la barbe de contributeurs tellement vertueux que c'en est pénible (leurs actes passés, présents et à venir sont transcendants, et échappent au commun des mortels, en plus d'être totalement écologiques tout en lavant plus blanc). Pour preuve, ce petit dialogue que j'ai surpris (et donc presque pas inventé) entres deux personnes que nous nommerons, par discrétion, X et Y. Ou Z. Mais je préfère X et Y. Parce que Z. en fait, c'est un autre.
[début de la conversation]
X. : Alors moi, je vais donner au monde ma liste de faux-nez, parce qu'on a osé me reprocher d'en utiliser.
Y. : Tu te rends compte que ça tombe mal, parce qu'on vient d'en prendre un qui a utilisé ses faux-nez dans une optique d'avantage et que si on fait la même chose que pour l'autre, tu vas te faire aussi sanctionner ?
X. : Nan mais je suis quelqu'un de bien, je n'utilise mes faux-nez que pour fuir les trolls, et aussi un peu pour faire pencher la balance de mon côté quand c'est nécessaire.
Y. : c'est qui les trolls ?
X : ceux qui ne pensent pas comme ils devraient. Comme moi quoi.
Y. : Remarque, c'est jouable. Personne ne te reprochera ça après que tu aies dit du mal de Z.
[fin de la conversation]
Ne me dites pas que c'est pas vrai. Je l'ai presque lu. Ainsi, comme le disait sûrement Platon, après son célèbre "tiens, je reprendrais bien des fayots" : "il est parfois utile de revendiquer haut et fort pour faire passer une grosse pilule sans forceps ni chausse-pied". Ce qui avouons-le, était très fort : non seulement parce qu'il n'y a pas besoin de chausse-pieds pour chausser des sandales, et que le forceps a été inventé bien plus tard. J'aurais aimé le connaître, j'ai une armoire normande à faire rentrer par une porte trop petite.
Etonnant, non ?