Kevin Love se voit atteindre les playoffs

Publié le 20 septembre 2012 par Insidebasket @insidebasket
A 24 ans Kevin Love a déjà un bon palmarès. Champion olympique cet été avec le Team USA, Champion du Monde avec cette même équipe, meilleur rebondeur NBA lors de la saison 2010-2011 qui l'a consacré meilleure progression. La saison passée il était le premier en terme de double-double, le deuxième meilleur rebondeur et le quatrième meilleur marqueur de la ligue.
Malgré ses statistiques et multiples récompenses personnelles, Kevin Love n'a pas encore goûté aux playoffs. Pour sa cinquième saison chez les Wolves, Love se dit très confiant pour la saison à venir :
"Ce serait très étonnant si nous ne parvenions pas à nous qualifier pour les playoffs."
Les Wolves mené par le coach Rick Adelman ont bien faille la saison dernière créer la surprise. Après un bilan enfin positif et une huitième place à l'Ouest avec un bilan de 21victoires et 19 défaites, les Wolves ont perdus de leur superbe suite à la blessure de leur meneur Ricky Rubio et aux multiples blessures qui subiront les cinq meilleurs marqueurs de la franchises. En chute libre, ils perdent 13 de leurs 14 derniers matchs pour finir à 26-40.
Mais cette année, Love est accompagné de son cercle habituel Rubio, Nikola Pekovic, JJ Barea, Luke Ridnour, Wesley Johnson auquel il faut ajouté Brandon Roy, Andrei Kirilenko, Greg Stiemsma, le russe Alexey Shved garde et Chase Budinger.
"Nous allons avoir une chance d'être très bons. Nous espérons que Brandon pourra jouer en bonne santé durant 82 matchs. Kirilenko est un ajout important. Shved va je l'espère être un élément important pour nous."
"Nous aurons plus de puissance en termes de vétérans Brandon et Andrei aidera notre vestiaire et sur le terrain. Il rendra la tâche de coach Adelman beaucoup plus facile. Si tout est mis en place, si Ricky revient en bonne santé, nous va falloir compter sur nous."
Portland Tribune insiste sur l'apport de vétérans et le rôle de Rick Adelman. Le coaching du Hall of Famer n'est plus a démontré mais Love tient à souligner le plaisir qu'il a de jouer sous ses ordres : 
"C'est super de jouer pour Rick. Il sait exactement ce qu'il veut et obtient le maximum de ses joueurs. Il y a toujours ce respect mutuel. On peut toujours se parer et arranger les choses. Il va vous jeter sur le terrain et vous laisse faire des erreurs pour apprendre d'elles."
Outre son envie de vite retrouver ses coéquipiers du Minnesota, Love a joué un rôle important dans la conquête de l'or londonien.Cinquième meilleur marqueur du Team USA avec 11,6 points sur les huit matchs, c'était le meilleur rebondeur de sa formation avec 7,6 prises même s'il ne jouait que 17 minutes par match. 
"C'était incroyable, un rêve devenu réalité. J'ai joué avec les plus grands joueurs du monde et les mots de Coach K ont beaucoup compté pour moi. J'étais un enfant qui a grandi en regardant les Jeux olympiques, et pas seulement de basket-ball. Je me souviens de mes premiers Jeux olympiques d'Atlanta en 1996 et je pensait que ce serait tellement amusant de faire partie de l'équipe américaine. Et j'étais là, je vivais un rêve. "
Kevin Love termine sur son état de forme. Présent sur tout les fronts avec Team USA, les Wolves et présent au All-Star Game, Kevin Love ne s'est pas reposé sur ses acquis. Au contraire Love continue de travailler sur ses fondamentaux et aussi sur ses déplacements qu'il travaille avec un professeur de Yoga. 
"J'ai beaucoup travaillé sur mon jeu au poste bas pour essayer d'être plus d'une menace à l'intérieur qu'à l'extérieur. Je veux être un leader d'autant plus que j'étais là avant avec ce nouveau groupe de gars."
Il est clair que les Wolves dont figures d'outsiders potentiels pour une qualification aux playoffs. Le chemin est long de 82 matchs et si les pépins physique laissent enfin tranquille la franchise du Minnesota, les Timberwolves pourront retrouver les playoffs, chose qui n'est plus arrivé depuis la finale de conférence perdu en 2004 avec un autre Kevin : Kevin Garnett.