La publication supposée satirique CHARLIE HEBDO a encore une fois créé le buzz en publiant des caricatures du prophète Mohamed dans son numéro de ce mercredi.
Des caricatures que je n’ai pas vues et qui ne m’intéressent pas du tout, pas plus que ne m’intéressent les autres dessins ou articles déjà parus dans cet hebdomadaire.
Pourtant, ce numéro qui se veut sulfureux risque tout simplement d’entretenir la tension qui règne dans le monde arabo-musulman à la suite de la mise en ligne d’extraits d’un film de bas étage où l’islam, son prophète et les musulmans sont plus que malmenés. Le gouvernement français en est à prendre des mesures de protection de ses intérêts dans certains pays, ce dont il se serait bien passé en ces moments troubles.
Si au nom de la liberté de la presse qui prévaut en France, Charlie Hebdo a le droit de publier tout ce qui lui semble publiable au nom de la loi française, il n’est pas interdit de penser que la publication de ces caricatures, en ce moment précis et dans les circonstances actuelles, relève du gros coup de markéting au timing bien calculé!
La direction de Charlie Hebdo devait savoir, et peut-être même espérer, qu’une telle initiative allait avoir des réactions attendues de la part de la communauté musulmane.
Les autorités françaises, si elles insistent sur la liberté de la presse et si elles ne pensent pas la remettre en cause, ont parlé de “responsabilité”.
Beaucoup de journalistes et de caricaturistes abondent dans ce sens!
CHARLIE HEBDO a le droit d’être méchant, il a le droit de droit d’être bête : mais il n’a pas le droit de prendre les gens pour des canards sauvages!
Son numéro de ce mercredi s’est déjà vendu à 75.000 exemplaires et des nouveaux tirages sont prévus. Il faut savoir que le volume de vente normal de cette publication tourne autour de 45.000.
Charlie Hebdo se voulait le successeur de Hara Kiri, qui lui pouvait prétendre à ce double qualificatif qu’il portait avec talent et fierté!
Il se trouve que caricaturer le prophète Mohamed n’est ni bête ni méchant, mais c’est tellement lucratif, avouez-le Monsieur Stéphane Charbonnet, alias CHARB!