Sur une idée de départ un peu folle, The Heavenly Kings nous montre donc l’envers du décor de l’industrie musicale, et ce non sans un certain cynisme. En utilisant les procédés du documentaire dans lesquels s’invitent des scènes d’animations, Daniel Wu s’attaque à un univers sans scrupule où seul compte l’appât du gain au dépend de l’artistique. Ce faux documentaire entre pote se révèle amusant à défaut d’être pleinement réussi. S’il y a un intérêt à percevoir les négociations avec les maisons de disque, les enregistrements où la technologie aide à masquer les fausses voix ou la location de fans pour vous supporter, l’ensemble est parfois léger et souffre de faux rythmes. On regrettera notamment la fin du métrage qui donne le sentiment de voir un cinéaste qui ne sait ponctuer son entreprise. On aurait tout de même aimé que ce quatuor d’acteurs qui s’essaye à la chanson aille plus loin dans le propos. Sans doute que le réalisateur a pris conscience de la limite du format. Sans ça, on assiste tout de même à des moments qui valent le coup d’œil. Ainsi vous pourrez apprécier à sa juste valeur la séquence d’essayage où le groupe se cherche un style vestimentaire. On n’oubliera pas non plus l’apprentissage foireux de la chorégraphie mais aussi et surtout la manipulation que le groupe opère sur les médias pour créer le « buzz ». Toujours intéressant d’apercevoir l’impact que peut avoir la célébrité sur ce genre d’entreprise même si ici, elle se révèle fausse. Une poignée de professionnels de la musique s’expriment également au sujet de l’industrie. On y reconnait ainsi des artistes comme Jacky Cheung Hok-Yau, Nicholas Tse Ting-Fung ou encore Miriam Yeung Chin-Wah.
Sur une idée de départ un peu folle, The Heavenly Kings nous montre donc l’envers du décor de l’industrie musicale, et ce non sans un certain cynisme. En utilisant les procédés du documentaire dans lesquels s’invitent des scènes d’animations, Daniel Wu s’attaque à un univers sans scrupule où seul compte l’appât du gain au dépend de l’artistique. Ce faux documentaire entre pote se révèle amusant à défaut d’être pleinement réussi. S’il y a un intérêt à percevoir les négociations avec les maisons de disque, les enregistrements où la technologie aide à masquer les fausses voix ou la location de fans pour vous supporter, l’ensemble est parfois léger et souffre de faux rythmes. On regrettera notamment la fin du métrage qui donne le sentiment de voir un cinéaste qui ne sait ponctuer son entreprise. On aurait tout de même aimé que ce quatuor d’acteurs qui s’essaye à la chanson aille plus loin dans le propos. Sans doute que le réalisateur a pris conscience de la limite du format. Sans ça, on assiste tout de même à des moments qui valent le coup d’œil. Ainsi vous pourrez apprécier à sa juste valeur la séquence d’essayage où le groupe se cherche un style vestimentaire. On n’oubliera pas non plus l’apprentissage foireux de la chorégraphie mais aussi et surtout la manipulation que le groupe opère sur les médias pour créer le « buzz ». Toujours intéressant d’apercevoir l’impact que peut avoir la célébrité sur ce genre d’entreprise même si ici, elle se révèle fausse. Une poignée de professionnels de la musique s’expriment également au sujet de l’industrie. On y reconnait ainsi des artistes comme Jacky Cheung Hok-Yau, Nicholas Tse Ting-Fung ou encore Miriam Yeung Chin-Wah.