The Inbetweeners (US) // Saison 1. Episode 5. The Masters.
Depuis le début de la saison, The Inbetweeners version américaine a tenter de refaire encore et encore des épisodes de la version originale et britannique. Si le premier épisode (et pilote)
n'était pas trop mauvais, la suite n'a fait que devenir de plus en plus pathétique. Il était donc temps pour The Inbetweeners de changer la donne et de nous faire voir ce qu'elle a dans le
ventre. C'est là que "The Masters" entre en compétition. L'épisode était original, écrit par les américains pour la version américaine et loin de ces copies périmées que l'on avait eu
précédemment. Du coup, j'ai beaucoup plus apprécié. Notamment parce que les personnages sont tous exploités de façon juste et équitable. Alors que cela aurait pu être complètement différent si
l'épisode avait été une copie de la série originale, là on voit qu'il y a une vraie cohésion dans le groupe et c'est ce que je voulais voir dans ce remake. Les séries américaines ne sont pas
faites pour ce modèle britannique du un épisode, un personnage. Skins US s'était lamentablement viandée à ce petit jeu là. Et The Inbetweeners commençait elle aussi à manger du sable.
Sans être forcément ce que j'ai pu voir de mieux dans une comédie chez MTV, l'épisode exploite assez bien son univers et notamment ses meilleurs personnages. Je pense à Jay. Dans l'épisode
précédent il venait à nous manquer, comme si sans lui, The Inbetweeners ne pouvait pas fonctionner. Cette semaine il va encore une fois jouer au gros débile de service pour notre plus grand
plaisir, surtout quand il va se retrouver le pénis coincé dans la bouche d'évacuation d'une piscine à remous. Autant dire que tout de suite, c'était fun et drôle. Même si The Inbetweeners joue
sur l'humour potache et surtout passe partout que l'on a déjà pu voir dans bon nombre de comédies pour ados, cela reste assez efficace malgré tout. C'est aussi là que la série apparait assez
différente de celle à laquelle on la compare souvent : Awkward. The Inbetweeners se veut plus "mec" et donc plus proche d'un humour pipi-caca. Pas que ce soit une barrière en soit puisqu'il y a
plein de choses à faire avec ce genre d'humour. L'autre bon personnage bien exploité c'est Neil. Alors lui aussi il en tient une couche et encore une fois il va trouver le moyen d'attirer des
ennuis à ses amis qui prennent du bon temps.
Note : 6/10. En bref, beaucoup plus inspiré et sympathique que les 4 précédents épisodes, en se libérant de la redite d'épisodes de la série originale, elle se donne des ailes.