On avait laissé Kody Nielson en 2010, lorsque le glas avait sonné pour The Mint Chicks, groupe néo-zélandais de powerpop, après une décennie d’existence. Il revient depuis quelques mois avec Opossom, son (merveilleux) projet solo dont le premier album « Electric Hawaii » est sorti le 10 septembre.
Un album DIY comme on en fait plus
Réalisé sans aucune (ou presque) aide extérieure, hormis celles de Bic Runga qui a prêté sa voix, de Chris Nielson (son père) à la trompette et d’Howie Windberg (Slayer, Muse, Pantera,…) qui a signé le mastering, Electric Hawaii résulte du seul génie de Kody Nielson. Car oui, il fallait être un génie pour réussir une telle oeuvre. Fruit de son épopée musicale, on ressent ici un réel détachement par rapport à la musique que nous proposait il y a quelques années The Mint Chicks. Plus dansante, moins dirty et toute pleine d’amour (mais aussi de drogues et de voyage), la musique d’Opossom réjouit. Notre multi-instrumentaliste néo-zélandais préféré a le don de créer de merveilleuses lignes de basse au groove pioché dans les sixties et de les mêler avec brio à des mélodies qui restent en tête à la manière d’une gueule de bois de dimanche matin (sauf qu’ici, le mal est une jouissance).
Allez, on ne vous fait pas languir davantage et on balance le son.
L’album renferme de telles petites perles qu’il a été difficile d’en choisir deux à poster ici. Les élues sont donc « Electric Hawaii« , interlude qui donne le sourire tellement on l’imagine bien dans la BO d’un film au moment d’une scène joyeuse et émouvante et « Blue Meanies« , pour sa capacité à faire remuer vos membres tout entiers.
Opossom, bien que tout neuf, est déjà réputé pour l’intensité de ses performances live. En concert privé le 4 novembre à Paris, on va donc aller constater si les dires sont vérifiés et on vous en reparle bientôt.
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble