Selon MM. Haldane et Madouros, en cherchant à tenir compte de la complexité croissante de l’industrie financière pour éviter tout effondrement futur, les organismes de supervision ont rendu la réglementation et les outils de mesure trop lourds. Ainsi:
- le premier accord de Bâle (1988), définissant pour la première fois des normes internationales visant à garantir la stabilité des banques, tenait en 30 pages. Bâle III, conclu en 2010, comporte plus de 600 pages.
- la loi Dodd-Frank, adoptée à Washington à la suite de la crise financière, fait 848 pages. Son application nécessitera la rédaction de 400 règlements par diverses agences.
- les banques britanniques doivent dorénavant fournir aux organismes de réglementation des données sur 7500 paramètres différents.