Selon Luc Oursel, le président du directoire d’Areva, la sortie du nucléaire au Japon prévue pour la décennie 2030 risque de profondément impacter le marché mondial de l’énergie, au profit de la filière nucléaire.
D’après lui si le Japon renonce complètement à l’atome, « il y aura un report massif sur le gaz… Or, comme les prix du gaz sont déjà plus élevés en Asie, le marché asiatique deviendra de loin le plus attractif et les prix devraient continuer à monter. La compétitivité du nucléaire s’en trouvera renforcée » prédit Luc Oursel.
Le président du directoire d’Areva pense également que les groupes japonais spécialisés dans le nucléaire seront fortement affaiblis par les restructurations qu’ils devront entreprendre pour survivre.
Au Japon, la sortie complète du nucléaire, désormais annoncée au plus tard d’ici 2040, est fortement commentée et mise en doute. Le ministre de l’économie à déclaré le 15 septembre que les autorisations de construction de 3 nouveaux réacteurs ne seraient pas remis en cause. Or ces réacteurs sont prévus pour fonctionner quarante ans…