Bien avant mon départ, déguster du bœuf de Kobe était à la limite de l’obsession. Je n’en rêvais pas la nuit, mais presque. Ma question récurrente quand je croisais une personne connaissant le Japon : ” Sinon, le bœuf de Kobe ça vaut quoi ?”.”C’est cher”. Cette réponse est vide de sens. Que veut dire cher pour une bête massée au Saké et abreuvée partiellement à la bière ?
Une fois arrivé à La Mecque de la viande susnommée le choix est cornélien. Plusieurs établissements, et autant de façons de cuisiner. Je me permets de comparer cela a du bourgogne. Il y en a des bons et des très bons. Des chers et des moins chers. Je ne suis pas un technicien en matière bovine. Je me doute que pour 30€ ( 1er prix ), on ne me sert pas l’équivalent d’un Meursault premier cru, mais plutôt d’un aligoté.
À l’image d’un touriste américain se délectant de son vin, je m’exclame devant la qualité et le fondant de mon met. Cette viande persillée dont même la graisse est bonne à la santé. Je vous laisse savourer avec les yeux…
Pour les gourmands courageux, l’adresse : http://r.gnavi.co.jp/c192803