Je marchais seul
par dessus les étoiles
et crachais le feu
que les hommes pleurent encore
Je vivais comme un Etre
démuni d’espérance
et soufflait dans le vide
jusqu’à ne plus souffrir
J’éprouvais tous les maux
comme on aime les autres
et soulevait l’Ordalie
sur un Géant d’Acier
Je dormais sans dormir
dans les limbes d’antan
et voyageait sans vivre
au firmament d’un corps
Je parlais mille langues
inconnues et immondes
et me réveillait nu
au milieu de l’Aurore
J’avais encore espoir
que le temps m’abandonne
et voulais terminer
avec l’infiniment perdu
Winston Perez