Magazine Culture
Éditeur : Rouergue - Date de parution : Septembre 2012 - 322 pages et un bon moment de lecture!
O toi lecteur, souviens-toi, nous avions laissé Maxime entre les mains de la douane et sa douce dulcinée, Natachapartait toute seule à en vacances à Londres. Une amende, un tour au commissariat de police et Max n’a pas trop le cœur de rentrer chez ses parents (on peut le comprendre). Dans son carnet il retrouve le numéro de téléphone de son tonton Christian (le frère son père qu’il avait rencontré suite à l’infarctus de Mamie Lisette). Et voilà que Max s’installe avec une petite appréhension quelques jours chez tonton à Creil. Il faut dire que Christian au chômage, vivant dans son minuscule studio et n’ayant pas de vie sociale peut effrayer par son aspect légèrement déprimé. Mais si le tonton apparait comme un perdant ou un raté, il est un guitariste hors pair doté de l’oreille absolue et pour qui sa Finder (sa guitare) est un objet sacré.
Voilà commence la suite de the life de Maxime. Bien entendu, on ne change pas l’équipe et on retrouve Kevin, Alex, le policer du Kremlin-Bicêtre qui avait terrorisé Max et Mamie Lisette. Un nouveau personnage Julius haut en couleurs fait son apparition. Et Max dans tout ça ? Il a son bac à préparer sans compter l’examen pour intégrer Sciences Po. Et surtout il va former un groupe de musique. Un vrai qui s’éclate quand il joue et où quand on entend les premières notes de basse accompagnées de batterie, on est transcendé de la tête aux pieds par la foi de la musique (le bonheur!). Mais avant, l’amour le fera souffrir,il deviendra presque accro à la philo ( si !), et en apprendra davantage sur sa famille. Et surtout il grandit car comme dit Mamie Lisette on ne grandit pas tout seul et cette Mamie, je donnerai cher pour la connaître. Car imaginez une Mamie qui vous laisse son sous-sol pour faire de la musique, qui accueille vos nouveaux amis sans jamais avoir de préjugés, qui ne ronchonne pas parce que vous faite des crêpes pour six ou sept personnes. Non Mamie Lisette ne fume pas la moquette comme son fils Christian mais elle est tolérante. Et cet adjectif revient dans ce livre sans être cité. Le groupe de Rock de Max est avant tout l'aventure de quatre personnes qui n’ont rien en commun hormis leur passion pour la musique. Des personnes très humaines venant de différents milieux et horizons. Je ne vous en raconterai pas plus sauf que Max occupe son nouvel an d’une façon complètement loufoque (j’ai rigolé !), que j'ai soupiré de regrets d’avoir laissé les CD remplacer mes vinyles (et oui, la bêtise n’a pas d'âge) ou de joie à la lecture de certains noms de groupe (mes goûts musicaux ne s’arrêtant pas à Miossec et à Bashung pour ceux qui en doutaient). Seulspetits bémols : j’ai quelquefois buté sur le langage djeuns, l’humour et les réflexions de Kevin flirtent souvent avec le vulgaire. Et comme ils sont meilleurs amis, Kevin a un peu déteint sur Max. Mais, avec son groupe, il retrouve sa marque de fabrique et il acquiert une ouverture d’esprit !
Cetroisième tome (la suite de comment (bien) rater ses vacances, comment (bien) gérer sa love story) comporte beaucoup de références musicales (une bible!), de l'humour, des situations (complètement) délirantes et ce changement perceptible à l'adolescence qui s'appelle la maturité! Un bon moment de lecture !