17. The Arrangement
Titre français : L'arrangement.
1969
Avec Kirk Douglas (Eddie Anderson), Deborah Kerr (Florence Anderson, l'épouse), Faye Dunaway (Gwen, la maîtresse), Richard Boone, Hume Cronyn
Tiré du roman fortement autobiographique d'Elia Kazan, The Arrangement, qu'on dit largement supérieur au film comme c'est si souvent le cas dans les adaptations cinématographiques d'oeuvres littéraires.
Je m'explique mal pourquoi les critiques ont été si dévastratrices par rapport à ce film. "I've never been attacked as viciously and personnally as I was on The Arrangement. Why? This question is open." (Kazan). Au contraire, j'y trouve une oeuvre dérangeante qui agace peut-être quelquefois mais qui vaut vraiment le détour.
On a toutes les raisons de détester cet Eddie Anderson, golden boy de la publicité, et le réalisateur ne l'épargne pas (un peu maso ce Kazan puisqu'on devine bien qu'il s'y cache derrière ) mais, lentement, à cause d'un itinéraire marqué par la violence émotionnelle, on le trouve de plus en plus attachant. Ce qui ne nous empêche pas de lorgner impunément la sulfureuse Faye Dunaway dans un rôle finement ciselé pour elle (encore ce sacré "womanizer" de Kazan).
Pour être certain qu'on a tous compris qu'Eddie et Elia sont l'unique et la même personne, le réalisateur nous montre, dans le dernier plan qui précède les crédits, une image de Douglas souriant qui se métamorphose en celle de Kazan, affublé de son célèbre sourire anatolien
Elia Kazan et son sourire anatolien
Résumé tiré de Mediafilm.ca
Apparemment parvenu au succès dans sa carrière, Eddie Anderson se jette pourtant un jour avec sa voiture sous les roues d'un camion. Il en réchappe et commence une longue convalescence au terme de laquelle il refuse de reprendre son travail. Appelé à New York à cause d'une grave maladie de son père, il y retrouve une jeune maîtresse, Gwen. Eddie rompt avec sa femme pour aller vivre avec Gwen, mais des excentricités de conduite provoquent son internement dans une maison de santé.