Photos du concert ICI
La déco a encore changé depuis l’été mais l’atmosphère de l’Embobineuse reste la même à chaque visite, idéale pour se défouler après un lundi rude.
Arrivés trop tard pour la première partie Bye Bye Laika, on assistera après à l’installation de l’armada impressionante des artificiers du soir sur fond de punk furibard.
Avant quelques pointures underground de choix (Black Dice, Big Juss, Gallon Drunk, Zombie Zombie…) l’Embobineuse réinvite les Strasbourgeois d’Electric Electric quelques mois après leur passage remarqué avec Marvin et Papier Tigre.
Un des membres s’amuse de l’attente et nous annonce des balances d’au moins une heure mais il n’en sera rien, après quelques ajustement le set commence pied au plancher et rameute les piliers de bar dès les premiers riffs.
Pas mal de monde pour un lundi soir et des premiers rangs très receptifs et remuant à ce que le site de la salle qualifie de Noise electro-spectrale, tout un programme.
Ils sont trois avec le batteur au centre, le guitariste à gauche et le machiniste à droite, tous avec au moins un élément percussif en plus de leur instrument.
Le vacarme de leur association est telle que le coté electronique semble assez gommé et les voix sur les rares morceaux chantés peu audibles.
Le son d’Electric Electric est à l’image de ce qu’on imaginait en arrivant, radical, parfois tarabiscoté à la Battles, toujours brut de décoffrage.
Et pour une frange du public, ce raffut se danse sans discontinuer, en hurlant à la mort et avec un sourire débridé.
Pas vraiment le genre de groupe que j’écouterai à la maison, mais dont je recommande l’experience, physique et au final bien prenante.