Plus que quelques jours, et si vous le souhaiter nous allons commencer une thérapie individuelle et personnelle.
Vous avez le choix de la faire… ou pas libre à vous.
Mais si vous faites partie des personnes qui souhaitent cesser d’arracher, tentez de faire cette thérapie au complet, vous mettrez ainsi toutes les chances de votre côté pour arriver à arrêter. Si vous oubliez des parties, vous risquez plus de rechutes. Ce programme n’est ni difficile, ni humiliant. Il exigera de votre part, un peu de discipline et de la méthode.
Premièrement, avant de commencer, il faut prendre quelques semaines afin de noter tous les moments de la journée où l’arrachage des cheveux et/ou des poils est le plus fréquent. Ça peut aller jusqu’à un mois. Donc vous devez vous donner la permission de vous arracher les cheveux afin de bien vous connaître.
Attention, ça ne veut pas dire le faire plus souvent. Pour certaines personnes, se donner la permission, peut devenir catastrophique. Si vous vous contrôlez, c’est tant mieux, mais noter quand même les moments de rechutes.
Vous apprendrez ainsi beaucoup sur vos comportements. Pour être menée à terme, cette thérapie devrait être accompagnée de rencontres hebdomadaires (réelles ou virtuelles) entre les trichotillomanes pour faire un retour sur leurs observations, leurs peurs, leurs sentiments.
Plusieurs trichotillomanes ayant lu au sujet de la trichotillomanie ont avalé qu’il n’y avait pas de guérison possible. Ceci en a découragé énormément et cela ne veut absolument rien dire. C’est complètement ridicule dans la mesure où vous croyez que c’est un comportement répété et appris.
-
Nous ne sommes pas né avec ce trouble
Cette manie est apparue chez nous tous par un concours de circonstances particulières et causé par une habitude pour contrôler le stress et pour se relaxer par l’arrachage. L’action d’arracher et la diminution des tensions non consciente chez plusieurs renforce ainsi le comportement ce qui nous incite à continuer davantage, c’est très addictif vous en conviendrez.
C’est un principe fondamental de la théorie de l’apprentissage. L’arrachage de cheveux ou des poils et un apprentissage mais non approprié, une forme de calmant à la de gestion du stress. C’est donc absurde de penser que cela ne peut se guérir.
-
Les médocs pour ou contre ?
Le succès de médicaments en particulier dans le traitement de la trichotillomane est rare et est plus associé aux gens qui souffrent de dépression ou d’anxiété (antidépresseurs). Il s’agit dans ce cas-là d’éliminer l’anxiété et le stress, ce qui est la cause du comportement.
Vous connaissez d’ailleurs mon avis au sujet des psychotropes, et la plupart des personnes qui ont pris vous diront elles aussi, que cela a rarement fonctionné. Je vous invite à lire l’article sur le sujet en cliquant ici :
http://stop-trichotillomanie.com/avez-vous-la-volonte-de-guerir/
__________________________________
Friedrich Nietzsche