Ce que vous avez appris à faire il y a quelques années, c’est-à-dire d’arracher vos cheveux et/ou vos poils pour refouler votre anxiété, votre stress, vous pouvez aisément le désapprendre.
Vous n’êtes pas folle ou fou ! C’est une maladie un point c’est tout.
Je dirais même une habitude acquise car elle nous procure un certain plaisir, ce qui la rend addictive. Mais comme toutes les habitues acquises elle peut être modifiée par… une autre habitude.
Les théories comportementales sont basées sur la théorie que le développement, le maintien de l’arrachage des cheveux et/ou des poils provient de comportement appris.
Le but est donc de changer les antécédents qui conduisent à l’arrachage, ce qui inclut aussi les pensées, pour renforcer le nom arrachage et apprendre quelles sont les actions à éviter qui augmente les risques de trichotillomane.
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- Techniques spécifiques des théories comportementales
1. Les compétences d’entraînement et la prévention des rechutes.
Ceci comprend des stratégies de résolution du développement du problème, des copies de comportements et l’affirmation d’une personne qui se sent prête à arrêter. Tout comme les situations de rechute, les chemins par lesquelles elles peuvent être évitées sont analysées.
Par exemple, le remodelage du comportement dans une situation particulière d’arrachage peut être bénéfique. La restructuration cognitive le défi de contrôle des pensées négatives et une autre technique qui aide à la prévention des rechutes.
Une mauvaise conception est commune pour plusieurs personnes. Ils voient une erreur ou une rechute comme une catastrophe. Cette technique permet aussi d’avoir une vision plus positive et de se dire qu’ils sont capables d’arrêter autant que tout le monde. C’est la force de la pensée positive.
2. Le contrôle des stimuli.
Le contrôle consiste en la définition de ce qui incite à vous arracher vos cheveux et/ou vos poils. Cela sert aussi à enlever les stimuli qui y sont associés, qui réduit d’urgence de l’arrachage. Réduire les stimuli fait partie de la plupart des thérapies comportementales.
3. Le support social
Le support social comprend l’utilisation des réseaux d’amis, la cohésion à des groupes de thérapie et l’encouragement par les conjoints, conjointes, amis et familles (qui sont au courant) à renforcer le non arrachage.
Le manque de support réduit les chances d’arrêt du comportement. Alors si vous ne savez à qui parler, profité du forum, dont je parle ici:
http://stop-trichotillomanie.com/et-si-vous-pouviez-vous-exprimez-librement-dans-un-forum/
Vous pouvez bien sûr aussi m’écrire, si vous le souhaitez.
Je permets d’en rajouter deux autres qui me paraissent importantes ;
4. La Respiration
Diminuez votre stress, votre angoisse par une bonne respiration… abdominale.
La respiration abdominale est ce qui vous apportera de la détente et de la sérénité le plus rapidement.
Si vous n’êtes pas convaincus et que vous voulez des explications plus scientifiques, vous pouvez lire cet article sur la respiration abdominale. Mais je suis sûr qu’au fond de vous, vous êtes conscient de ce que je raconte. Les fondamentaux de la méditation, du yoga, de la relaxation et même du sport sont basés sur une respiration profonde, complète, parfois appelée
« respiration sacrée ».
5. La méditation
Peut-être, vous ne vous êtes jamais essayé à cette pratique pourtant très simple et agréable.
Ici le but n’est pas de rejoindre des groupes pour vous former à ces pratiques.
Je pense que la méditation est une expérience bien personnelle. Si vous désirez en savoir plus sur cette pratique, les enseignements ne manquent pas sur Internet. Sinon, je vous propose d’écouter tout simplement les méditations guidées dont je vous parle dans cet article :
http://stop-trichotillomanie.com/quelle-importance-accordez-vous-a-votre-esprit/
A essayer au moins une fois, vous me donnerez ensuite vos impressions, si vous le souhaiter.
Je vous laisse assimiler tout cela et dans le prochain article nous commencerons la thérapie de la première semaine.
» Les aspirations de l’homme et de la femme à la liberté doivent être maintenues en pouvoir de se recréer sans cesse ; c’est pourquoi elle doit être conçue non comme état mais comme force vivre entraînant une progression continuelle. »
André Breton