L’OM survolle la Ligue 1

Après son succès à Nancy (0-1), l’Olympique de Marseille vire en tête de la Ligue 1 avec 15 points et un sans faute.

Alors que le club a perdu certains de ses cadres à l’intersaison (Mbia, Azpilicueta, Diarra, Brandao  :-)) et son entraîneur devenu sélectionneur de l’équipe de France, on pouvait s’attendre à une saison de transition. Or l’OM connaît le meilleur départ de son histoire avec 5 victoires en autant de matchs. Comment expliquer cette euphorie ?

Baup remplace Deschamps

Le premier élément est à voir du côté de l’entraîneur, Elie Baup. Si certains diront qu’Elie Baup n’a jamais entraîné de grande équipe, que son palmarès est assez maigre et que son ratio victoire/défaite est négatif, d’autre en revanche verront son travail tactique et son penchant pour l’intégration des jeunes. Si Didier Deschamps avait fait le tour de son groupe après 3 saisons, il fallait en effet insufflé une nouvelle vision et un autre caractère. C’est désormais chose faite avec Elie Baup.

Le retour en grâce d’André-Pierre Gignac

Après une traversée du désert de près de 2 ans, l’avant-centre de l’OM retrouve l’entraîneur qui l’avait fait venir à Toulouse. Avec les blessures derrière lui, Gignac se consacre désormais au terrain, où il retrouve ses sensations de buteur. Plus à l’aise dans le groupe, il retrouve la confiance de son entraîneur ce qui est pour lui essentiel. Avec 3 buts en 5 matchs, il tire l’OM dans son sillon. En atteste sa reprise de volée tentée, et réussit, face à Rennes.

La fratrie Ayew est également en pleine bourre, ce qui permet à l’OM de trouver profondeur et vitesse en attaque. Alors que le club voulait se séparer de Jordan Ayew, il doit désormais se satisfaire de la fin du mercato.

Côté milieu de terrain, l’association Cheyrou-Kaboré semble apporter des garanties et surtout un équilibre entre défense et relance. Valbuena fait du Valbuena sur son côté droit, en attendant le retour en forme de Loïc Rémy. Derrière, Rod Fanni s’affirme comme le taulier de la défense avec un Nkoulou de plus en plus sûr.

Au delà des individualité, le collectif montre un état d’esprit irréprochable. Tous au diapason, la solidarité semble être une des grandes forces de l’OM version 2012-2013 …en attendant les début de Joey Barton.

Enfin, pas de Champions League, c’est aussi l’assurance de laisser moins de force dans la bataille. Si la l’Europa League reste une compétition que les Phocéens prendront à coeur, son degrés d’exigence reste nettement inférieur à sa grande soeur.

Comme l’a dit André-Pierre Gignac après la victoire à Nancy, l’OM ne gagnera pas tous ses matchs mais les Phocéens continueront d’entrer sur la pelouse avec la volonté de triompher. Qui sera l’équipe qui fera tomber l’OM ?

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