Parce que les femmes ne parlent pas QUE chiffon, on va s’intéresser ce soir à un phénomène passionnant : la question des 6 degrés de séparation ou la théorie du petit monde.
Cette idée apparaît dès 1929 grâce à l’imagination de l’écrivain hongrois Frigyes Karinthy. Elle est reprise et complétée en 1967 par l’américain Stanley Milgram dans son étude du petit monde.
Le concept de ces théories est simple ; il part du principe que chaque personne sur Terre est reliée à une autre grâce à une chaîne de relations qui comprend 5 maillons maximum. De connaissance commune en connaissance commune, nous ne serions qu’à 5 personnes de n’importe quelle autre. Johnny Depp et Hugh Jackman dans votre réseau, c’est possible !
Grâce à l’émergence des réseaux sociaux, l’étude du petit monde est on ne peut plus d’actualité et va même jusqu’à diminuer. Une étude récente ramène ce rapport à seulement 4,74 soit 3 degrés de séparation seulement. Un universitaire américain de Cornell explique ce phénomène par la force des liens faibles qui unie les membres de Facebook par exemple : « Nous sommes proches, en un sens, des gens [... ]. Ce sont les liens faibles qui rendent le monde petit. »
Pour Matthew O. Jackson, de Stanford : « C’est davantage une preuve qu’ils [Facebook, ndlr] ont extrêmement bien réussi à connecter un très grand nombre d’individus. »
Sachez d’ailleurs que selon la théorie du nombre de Dunbar, les individus ne sont pas capables d’entretenir des relations stables avec plus de 150 personnes. Cette dernière info soulève une problématique essentielle à l’heure où bon nombre de jeunes ont des centaines voire des milliers d’amis Facebook ou de followers Twitter.