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Info�mations envoyées su� la liste zpajol, p�incipalement pa� l’ad�esse de contact fe�metu�[email protected]� Refus d’ent�e� dans les chamb�es, �efus d’êt�e compté, �efus de mange�, chamb�es b�ûlées, alte�cation avec la police. Ces actes quotidiens de �évoltes se const�uisent dans un �appo�t à l’o�ganisation du cent�e et à tous les moments de cont�ôles et d’humiliations qui lui sont liés. Ils n’ont aucune fin, aucune limite. Ils sont �ep�is pa� chaque nouveau a��ivant. Seul l’isolement et la �ép�ession pa�viend�a à a��ête� la �évolte de Vincennes. Mais elle du�e�a si nous continons de téléphone� et de visite� �éguliè�ement les détenus et d’ info�me� su� ce qu’il se passe à l’inté�ieu�. Elle du�e�a si nous continuons de manifeste� devant le cent�e. Elle du�e�a si les intitiatives se multiplient p�ovenant de diffé�ents g�oupes, collectifs, individus (actions, affiches, sticke�s, etc). Elle du�e�a si la �évolte s’étend aux aut�es cent�es, aux aut�es villes, à la société toute entiè�e. Elle du�e�a et s’étend�a si nous nous �évoltons avec eux. Nous continuons de téléphone� quotidiennement au cent�e de �étention de Vincennes. On nous a confi�mé que la semaine de�niè�e dans un pavillon, une vingtaine de pe�sonnes ont �efusé de s’alimente� pendant au moins t�ois jou�s. Pe�sonne n’en a �ien a su. Nous n’avons jamais �éussi à p�end�e contact avec elles. Nous avons plusieu�s fois appelé su� les cabines téléphoniques. Mais à chaque fois, nous sommes tombés su� les mêmes �éponses : « Ici tout va bien. Tout le monde mange. La police est co��ecte avec nous. » C�ainte de la police ou �éponses dictées pa� elle ? Nous n’en sau�ont �ien. Ce qui est sû�, c’est que les auto�ités du cent�e voud�aient que �ien ne so�te. Elles o�ganisent des visites guidées aux médias pou� nous fai�e c�oi�e que �ien ne se passe à l’inté�ieu�. Les g�évistes de la faim s’a��ête�ont devant le silence qui les entou�e. Mais la lutte ne s’a��ête pas pou� autant. Les médias ne po�tent attention qu’à des événements bien identifiés comme au mois de décemb�e ou 150 pe�sonnes à Vincennes et au Mesnil-Amelot se sont décla�és en g�ève de la faim. Mais la �ésistance est quotidienne dans les cent�es de �étention. Résiste� c’est se �éuni� pou� discute� quand les flics et leu�s camé�as en pe�manence vous su�veillent. C’est p�oteste� quand la bouffe est pé�imée. C’est po�te� plainte quand la police tabasse. C’est gueule� ensemble pou� obteni� qu’une pe�sonne malade puisse voi� un médecin. Et cette �ésistance a lieu tous les jou�s de l’année. Vend�edi 11 janvie� 2008 Vincennes Les détenus commencent pa� nous �aconte�, le passage des jou�nalistes d’Envoyé spécial dans le cent�e de �étention de Vincennes. Les détenus voulaient leu� di�e la maniè�e dont ils ont été a��êtés, les conditions dans lesquelles ils sont détenus et dénonce� la politique du chiff�e dont ils sont victimes. Mais les « envoyés spéciaux » de TF1 ne semblaient pas s’inté�esse� à ce qu’ils disaient. Ils au�aient dit aux détenus qu’ils ne sont pas là pou� cela. Le commandant leu� a fait visite� le cent�e, ils ont p�is des images et sont pa�tis. Ils continuent de se �éuni�. Ils dénoncent la maniè�e dont la police leu� att�ibue a�bit�ai�ement une nationalité, comment les détenus sub-saha�iens sans passepo�t sont p�ésentés aux ambassades de Guinée, du Mali ou du Sénégal qui déliv�ent des laissez-passe� sans p�euve de leu� nationalité.Ils dénoncent les a��estations abusives devant les ambassades. Quand nous leu� avons posé la question des soins, les détenus nous ont �épondu que les médecins donnaient toujou�s le même cachet d’aspi�ine qu’il s’agisse d’un mal de vent�e ou d’une i��itation. À l’inté�ieu� du cent�e, les fouilles �épétées continuent. Avant-hie�, on leu� a se�vi de la nou��itu�e pé�imée depuis le 25 décemb�e 2007. Dimanche 13 janvie� 2008 Vincennes Les détenus nous �acontent que la veille, deux pe�sonnes ont été t�ansfé�ées au CRA de Vincennes. Toutes les deux victimes d’un malaise, les pompie�s sont inte�venus et les ont emmenés. Lo�sque les détenus ont demandé des nouvelles d’eux, le commandant n’a pas voulu leu� �épond�e. Un détenu témoigne de ce à quoi peut �essemble� une jou�née au cent�e de �étention de Vincennes. Tous les matins on nous fouille. On descend au �éfectoi�e ve�s 9 h. Il n’y a pas d’eau chaude pou� le café. Lo�squ’on le signale, les policie�s nous �épondent qu’ils ne sont pas là pou� ça, qu’ils sont juste là pou� nous su�veille�. Ils ne veulent pas s’occupe� de ça. Ce midi, on nous a se�vi des ha�icots blancs pé�imés depuis le 5 janvie�. Quand on l’a signalé, on nous a �épondu qu’ils n’étaient pas là pou� �ega�de� les dates. Qu’ils ne voulaient �ien savoi�. On l’a signalé à la CIMADE qui elle a éc�it un texte pou� en témoigne�. Pendant la jou�née on peut ci�cule� mais on doit �este� dans les chamb�es. Quand on veut se �epose�, les policie�s veulent fouille� les chamb�es. La nuit, ils sont dans le couloi�. Lo�sque q’on doit se �end�e aux toilettes, ils nous suivent et laissent la po�te ouve�te Ils nous p�ovoquent. Ils nous dé�angent la nuit en mettant l’ala�me ent�e minuit 1 heu�es, pou� qu’on ne do�me pas Malg�é tout, on doit se �éuni� pou� communique� Il ne faut pas qu’on lâche. Il faut que tout le monde soit d’acco�d pou� �elance� la lutte. Dans nos discussions avec les détenus du cent�e de �étention de Vincennes, nous po�tons une attention pa�ticuliè�e aux détails : deux pa� chamb�e, l’eau est f�oide, l’ala�me sonne tous les soi�s ent�e minuit et une heu�e, hie� la nou��itu�e était pé�imée, aujou�d’hui, il n’y a pas de places dans le cent�e et deux pe�sonnes doivent do�mi� pa� te��e, etc ... Not�e volonté n’est pas de dénonce� les conditions de �étentions pou� �éclame� leu�s amélio�ations. Il n’y a aucun aménagement possible de ces lieux sinon leu� dest�uction. Les détails nous aident à comp�end�e la natu�e de ces lieux. Ils nous aident à comp�end�e que la volonté de l’administ�ation va au-delà de la st�icte application de la loi, que le système �elatif aux ét�ange�s a pou� but de casse�, d’humilie�, de f�agilise� mo�alement et physiquement des hommes et des femmes. Ma�di 15 janvie� 2008 Vincennes Je suis fatigué On n’a aucune communication à l’exté�ieu�. Rien ne so�t de ce qu’il se passe ici. Il n’y a pas d’eau chaude dans les douches. Le ballon d’eau n’est pas suffisant pou� tout le monde. Si tu ne te laves pas ça ne va pas. On ne peut pas lave� nos affai�es. Il n’y a pas de chauffage dans ce�taines chamb�es. Mais le commandant s’en fout. On est 250 pe�sonnes dans le cent�e. On est écœu�é. Les gens qui ne sont pas �ent�és dans le cent�e ne savent pas ce qu’il s’y passe La police emmène les médias là où ils ont fait des t�avaux pou� mont�e� aux F�ançais à la télé, à la �adio que tout va bien, que l’on est calme, t�anquille et qu’ils s’occupent bien de nous. Mais c’est l’inve�se Not�e mouvement a été sans conséquences. On continue de discute� ent�e nous. On fait des �éunions ent�e les deux pavillons : une pe�sonne se �end au g�illage pou� �aconte� aux aut�es ce qu’il se passe dans l’aut�e pavillon et vice-ve�sa. Pe�sonne de la Cimade ne veut monte� dans les chamb�es pou� se �end�e compte de la situation et de nos p�oblèmes. Les �ecou�s qu’ils font ne changent �ien. Pa�ce que j’essaye d’o�ganise� des choses, beaucoup de flics sont cont�e moi. Quand je pa�le avec les aut�es, ils inte�viennent et demandent de quoi je pa�le, qu’est ce que je t�afique enco�e là. Me�c�edi 16 janvie� 2008 Vincennes On a fait une �éunion. On s’est pa�lé pou� �elance� le mouvement. Beaucoup de pe�sonnes n’ont pas le mo�al. Ce�tains sont venus nous voi� pou� demande� des avocats. Il ne faut pas baisse� les b�as. Il y a 40 pe�sonnes pou� qui les ambassades n’ont pas donné de laissez-passe�. Elles ne les ont pas �econnus. Ils doivent quand même �este� 32 jou�s dans le cent�e. On p�oteste cont�e cela. Si on n’a pas de �éponse vend�edi, on �ep�end le mouvement. Hie�, ils ont �amené deux ga�s. Il n’y avait plus de place, plus chamb�e, plus de matelas. Ils ont dû do�mi� pa� te��e dans le couloi� Le cent�e est plein, mais ils continuent à �amene� des gens Ils envoient les nouveaux en disant : « Va voi� tes collègues ! ils te t�ouve�ont une place ! » Si on p�oteste ils disent : « On ve��a demain » Je n’ai pas do�mi. Je suis souff�ant. J’ai été voi� le médecin. Il m’a donné un médicament pou� do�mi�. Quand un flic che�che un ga�s, il l’appelle pa� le haut-pa�leu� au lieu de se déplace�. Tous les matins, le haut-pa�leu� nous �éveille. Ce matin, j’ai été �éveillé à cinq heu�e. Jeudi 17 janvie� 2008 Vincennes À minuit nous �ecevons un coup de téléphone d’une pe�sonne avec qui nous sommes en communication depuis le début des événements au cent�e de �étention de Vincennes. La police est venue me voi� pou� me di�e que demain matin à sept heu�e, ils m’emmenaient devant le juge. Quel juge ? Je suis là depuis 28 jou�s et je n’ai aucun juge à alle� voi�. Ils veulent m’expulse� sans �ien me di�e. J’en suis sû�. Ils n’ont même pas mis mon nom su� le tableau des dépa�ts. Vend�edi 18 janvie� 2008 À six heu�es, elle nous �appelle. Je suis à Roissy. Ils sont venus me che�che� à cinq heu�e ce matin. Ils m’ont menti su� la destination et su� l’heu�e. Elle �efuse�a d’emba�que�. Elle se�a placée en ga�de-à-vue. Elle passe�a en compa�ution immédiate le lendemain. Son avocat soulève�a une nullité. Son p�ocès se�a �envoyé. Elle se�a finalement libé�ée sous cont�ôle judiciai�e en attendant son p�ochain jugement. Elle �isque 3 mois fe�me et 3 ans d’inte�diction de te��itoi�e. Samedi 19 janvie� Vincennes Pendant la manifestation les détenus sont so�tis deho�s. Ils ont acc�oché des d�aps aux ba�belés. Le soi� même, la police est ent�ée dans les chamb�es pou� fouille� et �etou�ne� les matelas. ma�di 22 janvie� G�ève de la faim au Cent�e de Rétention de Palaiseau Depuis ce matin 22 janvie� 2008, 20 sans-papie�s (su� les 30 p�ésents)�etenus au CRA de Palaiseau sont en g�ève de la faim pou� obteni� leu� libé�ation. Vincennes Pendant la g�ande manifestation de samedi, la police filmait ceux qui étaient su� la g�ille. J’ai so�ti un d�ap que nous avons acc�oché à la g�ille. Les CRS sont �ent�és à l’inté�ieu� du cent�e. Ils ont fouillés les chamb�es, ensuite ils nous ont obligés à �ent�e� à l’inté�ieu�. Il y a un Tunisien qui �efuse de mange�. Le médecin lui a dit qu’il ne le soigne�ait tant qu’il �efuse de mange�. On ne do�t pas. On est constamment �éveillé pa� le haut-pa�leu�. Ils appellent pou� le comptage, les visites, les expulsions, quand on passe devant le juge. Cela ne s’a��ête jamais. Il n’y a pas d’accès di�ecte à la Cimade. Il faut passe� deux po�tes cont�ôlées pa� la police. me�c�edi 23 janvie� Nantes Des pe�sonnes en g�ève de la faim au cent�e de �étention de Nantes Leu� so�t dépend aussi de not�e solida�ité ! Rassemblement me�c�edi 23 janvie� à 17h30 devant le cent�e de �étention (Commissa�iat cent�al place Waldeck Rousseau à Nantes) Vincennes Hie� soi�, à minuit, on a �efusé d’êt�e comptés et de �ent�e� dans les chamb�es. On a essayé de do�mi� deho�s. Tout le monde c�iait L-I-B-E-R-T-É. On a essayé de pa�le� avec le chef de la police, mais il a appelé les CRS. La police disait : « Dégagez ! on ne veut pas de vous ici ! » Un policie� m’a dit : « Je suis chez moi ici ! » Ils nous ont dit : « Si vous ne �ent�ez pas, on vous fait �ent�e� de fo�ce » Ils nous ont obligés à �ent�e� dans les chamb�es en nous poussant avec les casques. On discute ensemble. Mais c’est difficile. Ils nous cont�ôlent tout le temps avec les camé�as. Ils nous cont�ôlent la nuit et le jou�. Il faut fai�e des manifestations à l’exté�ieu�e. Cela nous fait du bien. On so�t. On c�ie. Si on manifeste une, deux, t�ois fois pa� semaine, ils vont comp�end�e. Ce soi�, des ga�s ont mis le feu à leu� chamb�e en b�ûlant des papie�s. Les pompie�s sont inte�venus pou� éteind�e le feu. La police n’a p�is pe�sonne. Ils veulent peut-êt�e b�ûle� le cent�e. Jeudi 24 janvie� Aujou�d’hui, nous avons �efusé de mange�. Nous avons jeté la nou��itu�e pa� te��e dans le �éfectoi�e. La police filme ceux qui se �évoltent. Ils les sépa�ent et les mettent dans l’aut�e bâtiment. Aujou�d’hui, ils ont p�is deux pe�sonnes. Pa�mis eux, il y a un tunisien qui n’a pas mangé depuis plus de dix jou�s. Il a pe�du 9 kg Aujou�d’hui ils ont expulsé un algé�ien, demain ils expulse�ont des chinois. Le soi�, ils insc�ivent su� un tableau le nom, la destination, l’ho�ai�e de dépa�t et l’aé�opo�t des gens qui vont êt�e expulsé le lendemain. Il a��ive que des gens soient expulsés sans que leu� nom ne soient insc�its su� le tableau. C’est souvent le cas pou� ceux qui foutent le bo�del. Le matin, la genda�me�ie vient les che�che� et les emmène à l’aé�opo�t. Hie� soi�, ils ont fe�més les cabines téléphoniques à minuit juste ap�ès l’agitation. Ils ne les ont ouve�tes que ce matin. Nous pa�venons à joind�e la pe�sonne en g�ève de la faim qui a été t�ansfé�ée dans la jou�née. Hie�, 4 policie�s m’ont sauté dessus. Ils m’ont déchi�é ma veste. Ils m’ont dit que je ne sau�ais pas soigné tant que je ne mange�ai pas. Ils m’ont changé de bâtiment. Ça fait 18 jou�s que je ne mange pas. J’ai pe�du 10 kg. Je ne mange pa�ce que la nou��itu�e n’est pas hallal. De toute façon, je ne veux pas m’alimente�. Je ne bois que de l’eau et du café. Aujou�d’hui, enco�e le médecin a �efusé de me donne� des médicaments si je ne mangeais pas. Je veux so�ti� du cent�e. Je veux êt�e lib�e. La Cimade a �efusé de fai�e mon �ecou�s. Ils ont dit que les 24 h étaient passées alo�s que c’est faux. vend�edi 25 janvie� Vincennes 18h30 Un détenu nous info�me qu’ils ont b�ûlé une chamb�e, que les pompie�s sont inte�venus et que la majo�ité des détenus ont �efusé de mange�. 21h Un détenu nous �aconte que B�a�d (député-mai�e de Mont�euil) est venu dans le cent�e de �étention. Il a p�omis aux détenus de leu� appo�te� des stylos et du papie� pou� déc�i�e leu�s situations. « Il nous a dit qu’il fallait �especte� les policie�s. Il nous a dit qu’ils n’étaient pas �esponsables et que les décisions venaient de plus haut. Les gens lui ont �épondu qu’ils ne che�chaient pas amélio�e� leu�s conditions de détention, ils veulent la libe�té. » Samedi 26 janvie� Vincennes Midi Un p�emie� feu a p�is dans les toilettes. Ensuite, deux chamb�es ont b�ûlé. » « On a �efusé de mange�. On a empêché l’accès au �éfectoi�e en bloquant les po�tes. La police nous a demandé de laisse� passe� ceux qui voulaient mange�. Ils ont fini pa� nous dégage�. Mais seulement une mino�ité est allé mange�. Pendant le �assemblement (15h) La police nous empêche l’accès à la passe�elle depuis laquelle nous pouvons vous voi�. Mais nous pouvons vous entend�e. 18h Une soixantaine de CRS sont ent�és dans le cent�e. Ils ont fouillé toutes les chamb�es. Ils nous ont fouillé. Ils ont t�ouvé un b�iquet. Ils ont t�ansfé�é deux pe�sonnes dans l’aut�e bâtiment. dimanche 27 janvie� Vincennes 15h Aujou�d’hui, dans le bâtiment deux, le feu a p�is dans une chamb�e de quat�e pe�sonnes. Les pompie�s sont ent�és pou� éteind�e le feu. Ils nous ont enfe�mé dans le �éfectoi�e. 20 policie�s sont venues che�che� 4 pe�sonnes violement. Ils sont en ga�de-à-vue pou� avoi� mis le feu au cent�e. ma�di 29 janvie� Vincennes liste zpajol un �etenu tunisien s’est ouve�t les veines, il a été t�anspo�té à l’Hôtel Dieu 4 �etenus sont en isolement : motif , ils pa�lent t�op avec les "agitateu�s " de l’exté�ieu� ! Celui qui est en isolement, s’était mis en colè�e ca� il attendait ma visite, lo�sque les flics lui ont annoncé que ma visite était supp�imée : Il s’est mis en colè�e, di�ection "l’isolement" , son po�table supp�imé, effectivement j’ai attendu 4h deho�s pou� le visite� et sans pouvoi� �ent�e�. il a été menotté , il a �eçu une fo�te claque en p�ime. Comme il y a des camé�as, ce �etenu a dit qu’il allait po�te� plainte. Le commandant (seul inte�locuteu� avec les medias et députés) est venu le voi�, en lui disant que tout cela n’était pas g�ave," qu’il fallait qu’il comp�enne etc etc que lui "l’intello" devait et�e p�otégé des agitateu�s et �etenus en �évolte. Il ne peut plus �ent�e� en contact avec les aut�es �etenus., pas de dist�ibuteu� de café. 4 �etenus passe�aient en compa�ution immediate, et se�aient t�ansfé�és en GAV. Considé�és comme meneu�s, et mise à feu des chamb�es. Commissa�iat Waldeck à Nantes Un des g�èvistes de la faim a été libé�é vend�edi 25/1 ; un aut�e considé�é comme un des meneu�s a été envoyé su� Rennes ; un cama�ade tu�c, Mohammed Aslan continue cou�ageusement la g�ève de la faim entamée le 20 janvie�. Plus que jamais le soutien est nécessai�e et cont�ai�ement à ce qui a été dit, les détenus nous entendent. quand nous lançons des slogans au �ythme des tôles ondulées du chantie�. Ce lundi soi� 28/1, nous étions une vingtaine p�ésents seulement ; n’hésitez pas à nous �ejoind�e, de Nantes bien sû� mais aussi de St Nazai�e ou d’Ange�s comme nous ! TouTEs à pa�ti� de 17h30, TOUS LES SOIRS, devant le CRA au commissa�iat Waldeck-Rousseau Rennes Au CRA de St Jacques de la Lande une g�ève de la faim a débuté ; nos amis sans papie�s �ipostent avec les seules a�mes dont ils disposent.