L'oblomovisme ou oblomovchtchina ou encore oblomoverie est un mélange d'apathie, de léthargie, d'inertie, d'engourdissement, de rêverie inactive, qui se manifeste dans l'horreur du travail et de la prise de décision, la procastination.
La procrastination (du latin pro et crastinus qui signifie « demain ») est une tendance à remettre systématiquement au lendemain des actions (qu’elles soient limitées à un domaine précis de la vie quotidienne ou non). Le « retardataire chronique », appelé procrastinateur, n’arrive pas à se « mettre au travail », surtout lorsque cela ne lui procure pas de satisfaction immédiate.
Alors je me suis posé la question de savoir si la Guadeloupe est en état de procrastination ou même atteint d'oblomovisme.
En fait il existe, à mon sens, un fossé profond entre une classe politique majoritaire qui voudrait un changement de statuts n'ose pas le réclamer et repousse toujours à demain la question essentielle dont il connaisse nt déjà la réponse.
Et de l'autre côté une population qui ne souhaite absolument pas abandonner la proie pour l'ombre et ne cesse de le manifester. proccrastination me direz-vous ou oblovisme ? Non simple BON SNES populaire contre lequel on ne peut pas lutter.
Dimanche 16 septembre 2012, en fin d'après midi sur Guadeloupe première l'opposition était flagrante entre Monsieur Didier Payen un guadeloupéen vrai de vrai, très loin d'être inerte, ou d'avoir horreur du travail. Bien au contraire ! il présentait toutes les qualités d'un chef d'entreprise simple, sûr de lui.
Par contre l'interwievé suivant un autre Guadeloupéen (incontestablement) politicien jusqu'au bout du sourire aura passé tout son temps de parôle à tergiverser pour récuser toutes les mesurettes gouvernementales, dire qu'il est contre le mariage gay et avouer in fine que son seul souhait serait le changement de statut de la Guadeloupe.
Non ! la Guadeloupe n'est pas ce retardataire chronique que l'on pourrait imaginer. elle regorge de talent, de compétences, d'une jeunesse qui a foi dans l'avenir. Elle n'a peur ni des chimères ni des utopies ! Non elle n'en veut tout simplement pas parceque chimères et utopies ne peuvent en aucune manière être la base de la stratégie d'un pays qui veut, au contraire, construire, bâtir, vivre.
Ce n'est donc pas procractiner que de renvoyer nos élus à leur utopique changement de statut. Les questions posées par nos trois Sénateurs en mal de contact avec la population Guadeloupéenne sont des plus interressantes. Elles demandent de la compétence, du sérieux et de l'ambition et c'est ici que se révèlent les vrais leaders capables de proposer des solutions idoines et judicieuses.