Je suis en train de lire un livre très intéressant répondant au doux nom d’ « Objectif Zéro-sale-con« , qui est une sorte de petit guide de survie pour arriver à faire face aux cons en tout genre, de tout milieu, mais essentiellement présents en entreprise. On a tous un sale con dans notre entourage, notre environnement de travail ou d’étude ; quels que soient leurs origines, leurs religions, leurs professions, leurs appartenances géographiques et sociales, tous les cons ont en commun d’être un obstacle à notre tranquillité d’esprit.
Mais on ne peut pas mettre tous les cons dans le même panier, l’auteur les classe en deux catégories : les sales cons occasionnels et les sales cons certifiés.Tout d’abord, pour déterminer si la personne que avez rencontré est un « asshole » (=sale con), il existe pour R. Sutton deux critères ; le premier consiste à faire son introspection pour définir ce que l’on ressent après cette rencontre, se sent-on humilié, blessé, vexé ou encore rabaissé ? Le second critère est à mon sens le plus révélateur, une autre question à se poser est : cette personne s’attaque-t-elle aux plus faibles, à ceux dénoués de « capacité de seconde frappe » (pour reprendre des termes militaires) ?
Pour mieux appréhender les cons qui vous entourent, voici les 12 vacheries les plus fréquentes de cette espèce en pleine croissance :
1-Lancer des insultes personnelles
2-Envahir l’espace personnel d’autrui
3-Imposer des contacts physiques importuns
4-proférer des menaces et pratiquer des formes d’intimidation verbales et non verbales
5-Dissimuler sous des plaisanteries sarcastiques et des soi-disant « taquineries » des propos vexatoires
6-Envoyer des emails cinglants
7-Critiquer le statut social ou professionnel
8-Humilier par des remontrances publiques
9-Couper grossièrement la parole
10-Porter des attaques hypocrites
11-Jeter des regard mauvais
12-Traiter les gens comme s’ils étaient invisibles
Mais même si la chasse aux sales cons est lancée, l’auteur précise qu’il ne faudrait pas les remplacer par des gentils cons, des mous du genoux qui rendraient l’atmosphère de travail ennuyeuse. Les sales cons sont parfois nécessaires à leur écosystème, faire disparaître une espèce de son milieu entraîne des conséquences pour les autres…
Vous pensez être un sale con ? Un emmerdeur de premier choix ? Vous aimez enlever les friandises de la bouche des enfants, mettre de la musique techno à deux heure du matin ou tout simplement ne pas soulever le couvercle des toilettes lorsque cela est nécessaire ? Alors vérifiez le en faisant le test !
Cet article me rappelle l’un de mes cours sur le management à Hec-montréal (le livre en question est en effet un cours de management). Mon professeur de l’époque voulait nous mettre en garde contre les mauvaise pratiques dans ce domaine et nous montra un extrait de « La Job » (la reprise de la série anglaise The Office), absolument génialement drôle, et l’accent québécois y est sans doute pour quelque chose…
La version française avec notre François Berléand national :
Mais une fois que l’on démasque ces cons, comment s’en prémunir me direz-vous. Et bien voici un moyen présenté par le blog du livre pour éviter les patrons qui se comportent comme David Gervais, en véritable gourou spirituel auto-proclamé.
Le jerk-o-meter est aussi un moyen original pour se faire une idée de son interlocuteur. Cet appareil est capable, en mesurant l’intonation de la voix, de dire si cette personne est un con ou non. Alors je sais, ça serait trop beau, mais je suis sûr que vous avez déjà jugé quelqu’un à son apparence, ce qui n’est pas forcément mieux…
Pour télécharger une grande partie de ce livre en pdf gratuitement, il suffit de cliquer sur l'un de ces boutons de partage, puis revenir ici pour cliquer sur le lien de téléchargement, bonne lecture;)Réagissez à cet article en racontant vos anecdotes ou « cassez vous pov’ cons »!
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