La sortie ciné du 19 septembre 2012 : The Oregonian (Calvin Reeder)

Publié le 18 septembre 2012 par Redrum @Ingoruptibles

Au programme cette semaine : The Oregonian, un film tout à fait intrigant réalisé par Calvin Reeder, signant ici son premier long métrage qui, selon lui, s’inscrit directement dans la lignée de ses courts métrages (Little Farm en 2006 ou encore The Rambler en 2008). Reconnu pour ses travaux et ses idées abstraites, Calvin Reeder écrit The Oregonian suite à une expérience troublante qu’il aurait eue lors d’un rêve :

« J’ai fait un rêve où j’étais dans un bois, sous la pluie et j’en riais. Alors que l’eau qui s’infiltrait à travers les trous de mes vêtements sortait par ceux de mon nez, je me suis aperçu que c’était la meilleure chose qui ne m’était jamais arrivé. Une émotion enivrante qui n’arrive que dans les rêves (...) Pour la bonne marche de The Oregonian, j’ai principalement laissé parler mon subconscient », dit-il.


Synopsis : Une belle jeune femme, "L’Oregonian", cherche à fuir un passé que l’on imagine houleux et traumatique. En traversant un bois, elle renverse sa voiture dans un fossé. Blessée et confuse, L’Oregonian titube le long de la route, essayant d’échapper au lieu de l’accident et cherchant de l'aide. Elle marche vers son point de départ, puis fait face à une mystérieuse lumière aveuglante et à un son aigu et irrégulier qui lui déchire les tympans. Elle se retrouve de nouveau sur le lieu de l’accident. Bouleversée, L’Oregonian reprend sa fuite et s'enfonce dans un monde qu’elle reconnaît à peine…

The Oregonian n’a visiblement rien d'un divertissement grand public, il ne faudra donc pas s’attendre à un film d’horreur conventionnel mais plus à une sorte d’expérimentation sensorielle. Tout cela n’est pas sans rappeler un certain David Lynch, vous ne trouvez pas ?  

L'Oregonian en question est interprèté par Lindsay Pulsipher, que les fans de True Blood connaissent mieux sous le nom de Crystal Norris...

Le film, présenté au Festival de Sundance, à l’Etrange Festival ou encore au Luff, où il remporta le grand prix en 2011, nous promet donc un beau voyage dans l’étrange… Fascinant, dérangeant, déroutant, de quoi marquer les esprits curieux qui s’aventureront dans les salles pour le découvrir.

Bande-annonce de The Oregonian :